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jeudi 10 mars 2022

Le consul général du régime des mollahs en Suède insulte gravement la célèbre chanteuse iranienne Gisoo Shakeri

 Le mercredi 9 mars, Mohammad Reza Nili, consul général du régime des mollahs à Stockholm, a insulté la célèbre chanteuse iranienne, Mme Gisoo Shakeri, parce qu’elle s’opposait à ce qu’il la photographie et la filme devant le tribunal suédois, où Hamid Noury, l’un des bourreaux du régime, est jugé pour son rôle dans le massacre de 30.000 prisonniers politiques en 1988.

Les agents du régime sont enragés par le soutien sans faille de Mme Shakeri à la résistance du peuple iranien, en particulier pour la défense des droits et libertés des femmes iraniennes, et par le fait qu’elle déchire et brûle les photos de Khomeini, Khamenei et Ebrahim Raïssi lors de ses représentations dans les rassemblements. Des agents du régime avaient à plusieurs reprises déjà insulté, calomnié et menacé Mme Shakeri, artiste rebelle, pour la même raison.

L’insulte du diplomate du régime clérical à l’égard de Mme Shakeri constitue sans aucun doute une violation manifeste du droit suédois et européen. Il devrait être sanctionné en étant expulsé et interdit de se présenter à nouveau devant un tribunal.

Il semble qu’au cours de l’audience d’hier, les arguments et les questions de Kenneth Lewis, avocat de la partie civile, aient fortement frustré et irrité les responsables de l’ambassade et les autorités du régime en Suède. Dans ses remarques et questions bien argumentées hier, Me Lewis, un éminent avocat et juriste suédois, a contraint Hamid Noury à faire plusieurs aveux, ce qui a effrayé les manipulateurs de Noury en coulisses, notamment à l’ambassade du régime, expliquant le comportement abject de Nili hors de la salle d’audience.

Les documents fournis par Kenneth Lewis, y compris une cassette audio de Nasserian (le mollah Mohammad Moghisseh[1] – un juge pénal notoirement connu pour avoir condamné des prisonniers à mort ou à de longues peines de prison sur la base de fausses accusations) et Ali Razini[2] (chef de la branche 41 de la Cour suprême du régime), réfutent les affirmations de Hamid Noury et de tous les agents du ministère du Renseignement selon lesquelles le bourreau impliqué dans le massacre de 1988 à la prison de Gohardasht, était un autre individu portant le même nom que Noury (Hamid Abbasi). Les citations et les arguments étaient si forts que Noury a inévitablement reconnu que la voix dans l’enregistrement audio était celle de Nasserian et a bêtement cherché à justifier ses déclarations antérieures.

De même, les événements survenus au tribunal suédois ont poussé Kazem Gharibabadi, adjoint aux affaires internationales du pouvoir judiciaire du régime, à devenir fou furieux et à s’en prendre aux Moudjahidine du peuple (OMPI/MEK). En désespoir de cause, il a également écrit une série de lettres au secrétaire général des Nations unies, à la Haute-Commissaire des Nations unies aux droits de l’homme, au président du Conseil des droits de l’homme, aux présidents du Conseil de l’UE, de la Commission et du Parlement européen pour se plaindre de la position dont jouit l’OMPI parmi les parlementaires et les institutions européennes.

Le 20 février, Hossein Amir-Abdollahian, ministre des Affaires étrangères du régime clérical et collaborateur du commandant éliminé de la force terroriste Qods, Qassem Soleimani, a rencontré les ministres des Affaires étrangères de Belgique et de Suède à la conférence de Munich sur la sécurité et s’est plaint des procès en cours dans ces deux pays contre le régime. Concernant le procès de Hamid Noury, il a déclaré à la ministre suédoise des Affaires étrangères : « Il est inacceptable que les relations bilatérales entre nos pays soient devenues la cible de la conspiration des Moudjahidine du peuple (OMPI). »

Secrétariat du Conseil national de la Résistance iranienne

Le 10 mars 2022

[1] Selon l’enregistrement audio divulgué par le CNRI, Mohammad Moghisseh s’était fermement opposé au voyage de Noury en Suède en raison de son rôle dans le massacre de 1988, mais d’autres acteurs du régime ont minimisé la question et rassuré Noury pour qu’il se rende en Suède.

[2] – La transcription de la cassette d’Ali Razini : « Ecoutez, quelle était l’importance de leurs informations ? Plus je réfléchis, qu’ont-ils été capables d’obtenir ? Est-ce qu’il (Hamid Noury) a des informations de haut niveau ? Ou a été un interrogateur à Evin en 1981. Qu’est-ce qui va sortir de tout ça ? Rien. Ce ne sont que des informations périmées ».

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