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mardi 1 mars 2022

Les prisonniers politiques iraniens en grève de la faim

 CSDHI – Plusieurs prisonniers politiques iraniens sont actuellement en grève de la faim pour faire valoir leurs revendications légitimes.

Face à la violation de leurs droits, les prisonniers politiques iraniens font la grève de la faim comme seule alternative à la lutte pour leurs droits.

Ebrahim Sediq Hamedani

Le prisonnier politique Ebrahim Sediq Hamedani a entamé une grève de la faim depuis le 12 février 2022, en raison du non-respect par les autorités de leur promesse de le transférer, ainsi que son fils, Salar Sediq Hamedani, à la prison de Sanandaj.

Le 26 février 2022, les autorités iraniennes ont transféré le fils de Hamedani, Salar, de la prison de Kamyaran à la prison d’Oroumieh. Cependant, elles l’ont renvoyé à la prison de Kamyaran en raison de l’opposition du juge de surveillance.

M. Khalil Sedighi Hamedani, 63 ans, et son fils Salar, ont été transférés le 7 janvier de la prison d’Oroumieh aux prisons de Marivan et de Kamyaran. C’est là qu’ils sont incarcérés aux côtés de criminels de droit commun.

Fariba Assadi

La prisonnière politique Fariba Assadi a entamé une grève de la faim pour protester contre le fait qu’un prisonnier accusé de crime de droit commun l’a frappée. Et parce que les autorités carcérales violent le principe de séparation des crimes dans la prison de Qarchak.

Mme Assadi a entamé sa grève le dimanche 27 février 2022.

Les forces de sécurité ont arrêté Fariba Assadi à son domicile à Téhéran le 3 janvier 2022. Elles l’ont transférée à la prison de Qarchak pour y purger sa peine de prison.

Le tribunal révolutionnaire de Shahriar a condamné la prisonnière politique Fariba Assadi à un an de prison le 2 octobre 2021.

Des agents des services du renseignement ont arrêté Fariba Assadi en février 2021 avec trois autres personnes. Ils ont été accusés de « propagande contre l’État » et d' »appartenance à des groupes d’opposition ». Plus tard, Mme Assadi a obtenu sa libération temporaire sous caution.

Arsham Rezaei

Arsham Rezaei, militant de la société civile malade, emprisonné à la prison de Rajaï Chahr à Karaj, fait une grève de la faim depuis le 6 février 2022 pour protester contre le fait que les autorités lui refusent des médicaments et d’autres traitements essentiels.

Arsham Rezaei, 30 ans, souffrait de graves douleurs digestives et stomacales depuis des mois sans avoir accès à des soins spécialisés adéquats avant que les autorités ne finissent par le transférer à l’hôpital Rajaï de Karaj le 1er février 2022. Après une endoscopie, les médecins ont déterminé qu’il souffrait d’une hernie hiatale, d’un ulcère digestif et d’une infection de l’estomac. Ils lui ont prescrit des médicaments. Cependant, les autorités n’ont toujours pas fourni les médicaments nécessaires et lui ont refusé une libération anticipée de la prison.

Ali Musa Nejad Farkoush

Ali Musa Nejad Farkush, militant de la société civile, emprisonné à la prison de Rajaï Chahr à Karaj, est en grève de la faim depuis le 1er février, pour demander la libération des prisonniers politiques et des prisonniers d’opinion. Il a également refusé de prendre des médicaments.

Pendant cette période, il a connu une baisse de sa tension artérielle et une perte de poids.

Les forces de sécurité ont arrêté Ali Musa Nejad Farkoush le 10 janvier 2019. La justice l’a libéré sous caution, de manière temporaire, jusqu’à la fin du procès. En juin 2019, il a été condamné par la branche 28 du tribunal révolutionnaire de Téhéran à huit ans de prison pour complot visant à commettre des crimes contre la sécurité intérieure et extérieure, insulte à la direction et insulte à Khomeini, et activités de propagande contre le régime. La sentence a été confirmée par la branche 36 de la cour d’appel de la province de Téhéran en mars 2020.

Ali Musa Nejad Farkoush a commencé à purger sa peine derrière les barreaux en novembre 2020.

Mohammad Hooshangi

Mohammad Houshangi, a entamé une grève de la faim depuis le 23 février. Il proteste contre sa longue détention et le refus du juge d’accorder une libération sous caution.

Il est en détention à la prison d’Oroumieh depuis décembre 2020.

Mohammad Houshangi a été arrêté par les forces de sécurité à Téhéran en décembre 2020. Puis, les forces iraniennes l’ont transféré au centre de détention des services du renseignement des pasdarans à Oroumieh. Ensuite, le jeune homme de 23 ans a été transféré à la prison d’Oroumieh après 7 mois. Il est accusé d’être membre de groupes dissidents.

Source : Iran HRM

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