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samedi 23 avril 2022

L’invitation en Iran de la rapporteuse spéciale de l’ONU

 L’invitation en Iran de la rapporteuse spéciale de l’ONU sur les mesures coercitives unilatérales : un scénario du fascisme religieux pour contourner les sanctions

Les Nations Unies doivent ordonner le procès de Raïssi, le bourreau du massacre de 1988, une enquête sur la tuerie du soulèvement de novembre 2019 et la destruction de l’avion de ligne ukrainien dans le ciel de Téhéran

La Rapporteuse spéciale sur les mesures coercitives unilatérales, professeur d’université d’Etat au Bélarus, a déclaré qu’elle se rendrait en Iran du 7 au 18 mai « dans un esprit de coopération et de dialogue pour traiter des effets négatifs des sanctions sur les droits humains en Iran », et tenir des « réunions privées » avec « des institutions financières internationales et des institutions nationales des droits humains » à Téhéran !

Alors que les appels internationaux à une enquête de l’ONU sur le massacre de 30.000 prisonniers politiques en 1988 se multiplient, l’invitation par le régime de la rapporteuse de l’ONU sur les mesures coercitives unilatérales s’avère un scénario scandaleux pour contourner les sanctions. Cela rappelle aussi la trahison faite aux droits humains après le massacre des prisonniers politiques de 1988 en abusant le rapporteur de l’ONU de l’époque sur la situation des droits de l’homme dans ce pays.

Le fascisme religieux en Iran, qui a été condamné 68 fois aux Nations Unies pour ses violations brutales et systématiques des droits humains, cherche à remettre en cause les sanctions. Ce régime refuse depuis 26 ans la venue en Iran du rapporteur de l’ONU sur la situation des droits de l’homme, et cela fait 17 ans qu’il rejette l’entrée des rapporteurs thématiques des droits humains.

La dictature religieuse tente également de cette manière de dissimuler les vols astronomiques des dirigeants du régime, la corruption généralisée du pouvoir et la dilapidation des richesses nationales dans ses projets nucléaires et de missiles et sa belligérance à l’étranger, ce qui constitue la principale cause de la pauvreté, du chômage et de l’inflation.

La Résistance iranienne condamne fermement tout abus par le régime clérical des Nations unies, de ses organes et de ses rapporteurs à l’encontre des droits humains en Iran dans le but de blanchir les bourreaux. L’ONU doit ordonner le procès de Raïssi, bourreau du massacre de 1988, une enquête sur la tuerie du soulèvement de novembre 2019 et la destruction délibérée d’un avion de ligne ukrainien en janvier 2020.

Secrétariat du Conseil national de la Résistance iranienne
Le 23 avril 2022

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