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lundi 16 mai 2022

Iran : 16 exécutions et torture à mort d’un prisonnier en une semaine

 Plus de 300 exécutions sous le mandat de Raisi

Simultanément à l’escalade des protestations populaires à travers l’Iran, le régime des mollahs poursuit sa frénésie de meurtres et d’exécutions. Le samedi 15 mai 2022, trois prisonniers nommés Esmail Jahantigh, 25 , Mansour Barahui, 32, et Farshad Gomshad-Zehi, 19 , ont été pendus à la prison centrale de Zahedan. Farshad Gomshad Zehi a été arrêté en 2021 alors qu’il avait 17 ans.

Un prisonnier nommé Hossein Fartach a été exécuté à la prison de Dastgerd à Ispahan le 12 mai 2022. Un prisonnier à la prison de Vakilabad à Mashhad et un autre à la prison de Sabzevar ont été exécutés respectivement les 11 et 12 mai. Le 7 mai, quatre prisonniers nommés Ali Hossein Panah, Mohammad Gholamhosseini, Ali Pajmordeh et son oncle Abbas Pajmordeh ont été pendus à la prison d’Adelabad à Shiraz, et six autres prisonniers, dont une femme, ont été pendus dans les prisons de Zahedan et de Qom, le 6 mai 2022.

Mohsen Abbasi, un prisonnier de 39 ans, a été battu et torturé pendant un mois dans la prison de Karaj et est décédé après avoir été transféré à la prison de Bouin Zahra le 6 mai 2022. Selon d’autres prisonniers, des marques de torture et des ecchymoses étaient évidentes sur son corps.

Ainsi, neuf mois après l’entrée en fonction d’Ebrahim Raisi, bourreau du massacre de 1988, au moins 300 prisonniers ont été exécutés. Le nombre réel d’exécutions est beaucoup plus élevé. En l’absence de solutions au mécontentement populaire ardent à l’égard du régime, Raisi a répondu par davantage de répression et d’exécutions.

La Résistance iranienne exhorte le Secrétaire général des Nations Unies, le Haut Commissaire des Nations Unies aux droits de l’Homme et d’autres organisations en défense des droits humains à prendre des mesures urgentes pour secourir les condamnés à mort. Il réitère également la nécessité de renvoyer le cas des violations des droits de l’Homme en Iran au Conseil de sécurité de l’ONU et de tenir les autorités du régime responsables de quatre décennies de crimes contre l’humanité.

 

Secrétariat du Conseil national de la Résistance iranienne (CNRI)

Le 15 mai 2022

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