Les Iraniens se mobilisent pour soutenir leurs compatriotes à Abadan

 Soutenant les manifestations persistantes dans 13 provinces iraniennes, les partisans de la Résistance iranienne ont organisé des rassemblements à Paris, Londres, Bruxelles et plusieurs autres villes d’Europe. Les participants ont exprimé leur solidarité avec leurs compatriotes dans la ville d’Abadan, où un complexe de 10 étages appelé le complexe Metropol s’est effondré le 23 mai, tuant au moins 29 personnes selon les comptes officiels.

Alors que de nombreux habitants sont toujours pris au piège sous les décombres, les autorités locales ont insisté pour annuler les efforts de sauvetage et ont voulu démolir les parties restantes du bâtiment. Au lieu de se concentrer uniquement sur l’envoi d’équipes de secours pour atténuer la colère du peuple, le régime a surtout dépêché des forces de sécurité pour affronter la population dévastée.

Cependant, la population, choquée, est descendue dans la rue pour protester et a dénoncé les responsables du régime, leur corruption et leur tyrannie.

Ces derniers jours, les manifestations se sont étendues à d’autres provinces et villes, notamment Abadan, Ahvaz, Khorramshahr, Behbahan, Omidiyeh, ‌Bagh Malek, Sarbandar, Mahshahr, Yazd, Shahinshahr et des dizaines de villages du Khouzistan. Les villes de Téhéran, Shahr-e Ray (sud de Téhéran), Qom et Andimeshk ont ​​également été le théâtre de manifestations anti-régime ces dernnier soirs, avec des gens scandant « Mort au dictateur, Khamenei est un meurtrier, son règne n’a pas de raison d’être.

Les Iraniens de la diaspora ont appelé la communauté internationale à soutenir les protestations populaires en Iran et à reconnaître le droit du peuple iranien à mettre fin à la dictature religieuse et à établir un Iran libre et démocratique.

Appelant les Nations Unies et ses États membres, les Iraniens ont exigé une action décisive pour mettre fin à l’impunité des responsables du régime en mettant en oeuvre le droit international et les mécanismes existants pour obliger les dirigeants du régime à rendre des comptes pour leurs crimes contre l’humanité.