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dimanche 15 mai 2022

Privée de médicaments, Leila Chegini risque d’être paralysée des deux jambes

 Leila Chegini, prisonnière politique à la prison de Nowchahr, est en mauvaise santé.

Mme Chegini a un grave problème aux jambes et au dos. « Ses jambes sont très enflées et meurtries, et elle peut à peine marcher », a déclaré une source informée. « Elle souffre de graves douleurs au dos mais se voit refuser la visite d’un médecin légiste. Malgré des demandes répétées pour voir un médecin, les autorités n’ont pris aucune mesure. »

Selon des sources proches de la famille, Leila ne reçoit aucun médicament ou a reçu des drogues dangereuses et addictives.

Leila Chegini, prisonnière politique à la prison de Nowchahr, risque d’être paralysée des deux jambes. Avant d’être arrêtée, elle était suivie par un médecin en raison d’un empoisonnement grave et du risque de paralysie des deux jambes. Dans ces circonstances, les autorités pénitentiaires l’ont privée de tout soin médical et même de médicaments essentiels.

La prisonnière politique Leila Chegini entame une grève de la faim

La prisonnière politique Leila Chegini a entamé une grève de la faim à la prison de Nowchahr le 27 avril 2022.

Cette prisonnière politique de 43 ans proteste contre son statut incertain depuis longtemps et contre les pressions et restrictions inhumaines qui lui sont imposées en entamant une grève de la faim.

L’une des raisons pour lesquelles la prisonnière politique Leila Chegini a entamé une grève de la faim est que les autorités pénitentiaires ne lui donnent pas les médicaments indispensables à son traitement. Elle est également privée d’appels téléphoniques et de visites familiales.

La prisonnière politique Leila Chegini a deux enfants

La prisonnière politique Leila Chegini, 43 ans et mère de deux enfants, est soumise à la torture à la prison de Nowchahr, dans le nord de l’Iran.

Des agents des services des renseignements l’ont arrêtée chez elle, à Karaj, le 16 mars 2022. Les services des renseignements et de sécurité prétendent que son accusation est de la propagande contre l’État.

Elle a été transférée au département des renseignements de Sari, la capitale de la province de Mazandaran, dans le nord de l’Iran. Elle y a été torturée et interrogée pendant 20 jours, puis transférée à la prison de Nowchahr et détenue dans les limbes.

Mme Chegini a été torturée alors qu’elle était gravement malade, mais on lui a refusé l’accès au médecin et aux médicaments dont elle avait besoin. En raison de la gravité de sa maladie, sa vie serait en danger si elle n’avait pas accès aux médicaments et aux soins médicaux nécessaires.

Sur l’ordre du directeur de la prison de Nowchahr, plusieurs prisonnières payées ont attaqué et sévèrement battu Leila. La prisonnière politique a été blessée à l’œil, au visage et au dos, mais aucune enquête n’a été menée.

Les interrogateurs et les tortionnaires ont fait pression sur la prisonnière politique Leila Chegini pour qu’elle fasse de faux aveux contre elle-même afin de donner raison au scénario des services des renseignement.

Après 20 jours de détention, Leila Chegini était censée être jugée sans qu’une date ne soit précisée. Elle se voit également refuser l’accès à un avocat de son choix.

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