Exécution du Baloutche Nourahmad Baranzehi sur des accusations liées à la drogue à Ispahan
Nourahmad Baranzehi, un homme baloutche condamné à mort pour des accusations liées à la drogue a été exécuté à la prison centrale d’Isfahan.
Selon les informations obtenues par Iran Human Rights, les agents carcéraux ont pendu le prisonnier baloutche, le 7 mai. Il s’appelait Nourahmad Baranzehi.
Une source informée a déclaré à Iran Human Rights : « Nourahmad Baranzehi se trouvait en prison depuis environ quatre ans. Il était accusé d’avoir transporté 200 kilos de drogue et d’armes et condamné à mort. »
Hal Vash, qui a été le premier à rapporter la nouvelle de l’exécution, a rapporté une source disant : « Nourahmad avait mémorisé le Coran en prison, ce que les autorités pénitentiaires ont ignoré et elles ont exécuté sa peine. »,
À l’heure où nous écrivons ces lignes, les médias nationaux ou les autorités iraniennes n’ont pas signalé son exécution.
Selon les rapports compilés par Iran Human Rights, le régime a procédé à au moins 126 exécutions sur des accusations liées à la drogue en 2021, soit cinq fois plus que les exécutions liées à la drogue des trois années précédentes. Aucune des exécutions liées à la drogue en 2021 n’a été signalée par des sources officielles. Les données recueillies par Iran Human Rights montrent également que les prisonniers baloutches ont représenté 21 % de toutes les exécutions en 2021, alors qu’ils ne représentent que 2 à 6 % de la population iranienne.
Exécution de Sattar Arghandeh pour meurtre à Ilam
Sattar Arghandeh, condamné à une peine de qisas (la loi du Talion) pour meurtre, a été exécuté à la prison centrale d’Ilam.
Selon les informations obtenues par Iran Human Rights, l’exécution de l’homme à la prison centrale d’Ilam dans la matinée du 8 juin. Il se nommait Sattar Arghandeh et il était originaire de Malekshah.
Une source informée a déclaré à Iran Human Rights : « Sattar Arghandeh avait deux enfants et il a été arrêté pour meurtre il y a deux ans et condamné à mort ».
Au moment de la rédaction de ce rapport, son exécution n’a pas été signalée par les médias nationaux ou les officiels en Iran.
Selon les données recueillies par Iran Human Rights, au moins 183 personnes ont été exécutées pour meurtre en 2021. Les personnes accusées du terme générique de « meurtre intentionnel » sont condamnées à une peine de qisas (la loi du Talion) indépendamment de l’intention ou des circonstances, en raison d’un manque de gradation dans la loi. Une fois qu’un accusé a été condamné, la famille de la victime doit choisir entre la mort comme châtiment, la diya (prix du sang) ou le pardon.
Source : IHR
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