Ce 8 juin en Iran, au troisième jour de leurs manifestations à l’échelle nationale, les retraités de la sécurité sociale ont protesté contre le pillage de leurs droits et le mépris du régime pour leurs revendications légitimes. Ils ont manifesté à Téhéran et dans diverses villes comme Yazd, Ahwaz, Zandjan, Arak, Karadj, Kermanchah, Kerman, Racht et Khorramabad.
Dans leurs slogans, les retraités ont qualifié l’augmentation de 10% de leurs pensions de leurre du gouvernement de Raïssi et ont déclaré qu’avec la montée en flèche des prix, ils sont privés d’un minimum vital.
Les retraités qui manifestaient devant les gouvernorats et les bureaux de la sécurité sociale scandaient : « A bas Raïssi », « Raïssi, Raïssi, à bas tes tromperies », « Assez de promesses, notre table est vide », « CM2 (niveau d’études de Raïssi), où en sont tes promesses mensongères ? », « ce n’est que dans la rue qu’on obtiendra nos droits « , « non au gouvernement de l’illettré (Raïssi) », « les retraités préfèrent la mort à l’humiliation », »ce gouvernement de dingues est notre honte » et « il faut crier contre autant d’injustice ».
A Téhéran, en même temps que les manifestations de retraités, des personnes dont les biens ont été volés dans le coffre-fort de la Banque nationale de la branche universitaire, se sont rassemblés devant la banque et ont reçu le soutien de la population. Les forces répressives ont tiré pour tenter de disperser les manifestants, mais les gens ont résisté en les insultants.
A Mahshahr, des jeunes chômeurs ont manifesté devant le bâtiment de la pétrochimie d’Amirkabir. Ils ont dénoncé le fait qu’on leur a répondu par l’envoi d’unités spéciales alors qu’ils demandaient du travail.
Secrétariat du Conseil national de la Résistance iranienne
Le 8 juin 2022
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