Veillez à porter deux foulards dans ce cas, car c’est la méthode pour encourager le bien et interdire le mal. » L’expression « feu à volonté » dans ce contexte signifie que les forces et les voyous du régime ont carte blanche pour commettre toute sorte de sauvagerie contre les femmes et que les lois du régime non seulement les soutiennent et les aident mais leur donnent aussi un sentiment d’impunité.
La question est de savoir pourquoi le régime continue de menacer les femmes du pays qui portent régulièrement le hijab. La vérité est que le régime ne s’est jamais préoccupé de la chasteté ou de la dignité des femmes.
Le « hijab obligatoire » n’est rien d’autre qu’un prétexte pour opprimer les femmes dans la société iranienne. Les femmes sont apparues comme des leaders et des précurseurs dans chaque manifestation qui a eu lieu ces dernières années. Lorsque le régime perd le contrôle face aux soulèvements croissants, il a recours à une recrudescence de la répression des femmes afin de garder la société sous contrôle.
Ce n’est pas une coïncidence si les récentes manifestations d’Abadan ont coïncidé avec la répression brutale du régime à l’encontre des femmes qui désobéissaient aux lois sur le hijab.
Les agressions physiques contre les femmes et les jeunes filles iraniennes sont devenues si insultantes, brutales et dégradantes que même certains responsables et partisans du régime se sont élevés contre elles, avertissant le gouvernement que de nouvelles manifestations éclateraient en conséquence.
« Toutefois, les experts soulignent que ce type de comportement policier et les commentaires de responsables tels que le secrétaire du commandement du Kurdistan pour encourager le bien et interdire le mal non seulement ne résolvent pas la question du hijab dans le pays, mais exacerbent également le sentiment d’insécurité dans la société dans la situation actuelle », ont-ils ajouté.
Le 13 juin, le quotidien officiel Etemad a cité le journaliste Abbas Abdi, écrivant : « La solution aux problèmes sociaux ne réside pas nécessairement dans la législation et l’application de la loi. Certains problèmes s’aggravent avec ces politiques, au lieu de s’améliorer. Ce niveau de ressentiment et de haine pour une question qui dépasse le cadre de l’ordre public est l’une des merveilles de la gouvernance. Ces avertissements démontrent que, dans la société actuelle, la répression en réponse aux femmes qui enfreignent la règle du hijab n’a aucun effet sur la société.
Source : Stop au Fondamentalisme
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