Après 80 jours de détention sous un statut incertain dans les prisons de Tonekabon et de Nowchahr, les gardiens de prison ont transféré Leila Chegini hors de la prison de Nowchahr. Aucune information n’est disponible sur ses conditions de détention au moment de la publication de ce bulletin.
Leila Chegini torturée dans la prison de Nowchahr
La prisonnière politique Leila Chegini, 43 ans et mère de deux enfants, a été constamment torturée et battue à la prison de Nowchahr.
Des agents des services des renseignements ont arrêté Leila Chegini à Karaj le 16 mars 2022. Les services des renseignements et de sécurité allèguent que son accusation est de la propagande contre l’État.
La prisonnière politique Leila Chegini a été transférée au département des renseignements de Sari, la capitale de la province de Mazandaran, dans le nord de l’Iran. Elle y a été torturée et interrogée pendant 20 jours, puis transférée à la prison de Nowchahr, où elle avait été détenue dans les limbes.
Mme Chegini a été torturée alors qu’elle était gravement malade, mais on lui a refusé l’accès au médecin et aux médicaments dont elle avait besoin. En raison de la gravité de sa maladie, sa vie serait en danger si elle n’avait pas accès aux médicaments et aux soins médicaux nécessaires.
Début mai, sur l’ordre du directeur de la prison de Nowchahr, plusieurs prisonnières payées ont attaqué et sévèrement battu Leila. Elle a été blessée à l’œil, au visage et au dos. Elle n’a reçu aucun soin, et aucune enquête n’a été menée.
Les interrogateurs et les tortionnaires ont fait pression sur Mme Chegini pour qu’elle fasse de faux aveux contre elle-même afin de donner raison au scénario des services des renseignements.
Après 20 jours de détention, Mme Chegini était censée être jugée sans qu’une date ne soit précisée. Elle se voit également refuser l’accès à un avocat de son choix.
Leila Chegini a entamé une grève de la faim
La prisonnière politique Leila Chegini a entamé une grève de la faim à la prison de Nowchahr le 27 avril 2022.
La longue détention sous un statut incertain et les pressions et restrictions inhumaines qui lui sont imposées sont parmi les raisons pour lesquelles elle a entamé une grève de la faim.
Une autre raison pour laquelle la prisonnière politique Leila Chegini a entamé une grève de la faim est que les autorités pénitentiaires ne lui ont pas donné les médicaments indispensables à son traitement. Elle était également privée d’appels téléphoniques et de visites familiales.
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