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lundi 6 juin 2022

Les autorités de la prison de Qarchak conspirent contre les prisonnières politiques

 Les autorités de la prison de Qarchak ont organisé un plan de représailles contre les prisonnières politiques détenues dans cette prison sur ordre du ministère des Renseignements. Cette mesure visait à exercer des représailles contre les prisonnières politiques qui ont protesté contre la visite du chef du pouvoir judiciaire, le mollah Gholam Hossein Mohseni Ejei. Les prisonnières politiques ont refusé de le rencontrer et ont scandé « Mort à Khamenei », le guide suprême des mollahs.

Le témoignage des familles des prisonnières politiques détenues à la prison de Qarchak le 29 mai 2022 a été publié hier. Selon ce témoignage, les autorités de la prison de Qarchak ont incité les détenues ordinaires à s’en prendre aux détenues politiques. Les agresseurs étaient des prisonnières condamnées pour des délits violents et dangereux.

La directrice de la prison de QarchakSoghra Khodadadi, et d’autres membres du personnel pénitentiaire étaient présents sur les lieux. Au lieu de réduire les tensions, ils ont alimenté la bagarre.

Les preuves existantes suggèrent que les autorités de la prison de Qarchak avaient l’intention d’exercer des représailles indirectes contre les prisonnières politiques en incitant à des confrontations entre des détenues dangereuses et des prisonnières politiques.

Les autorités de la prison de Qarchak avaient faussement déclaré aux détenues de droit commun que des prisonnières politiques avaient déposé des plaintes contre elles. Ces griefs avaient été déposés des mois auparavant.

Habituellement, de tels conflits entre prisonniers sont résolus en les convoquant devant la comission de discipline et en leur donnant des avertissements. Mais cette fois, les prisonnières ont été convoquées au tribunal et on leur a dit que de nouvelles plaintes étaient déposées contre elles. De cette manière, ils ont incité les prisonnières de droit commun à attaquer les prisonnières politiques.

Diverses restrictions dans la prison de Qarchak visant à torturer les femmes

En plus d’inciter les délinquantes de droit commun à mener des attaques dangereuses contre eux, les autorités de la prison de Qarchak harcèlent et torturent les prisonnières politiques en les privant de leurs droits fondamentaux.

La prison de Qarchak est située dans une zone désertique sans eau potable. Les détenues de cette prison sont donc aux prises avec de nombreux problèmes.

L’eau de la prison n’est pas potable et contient des insectes. Ils sont privés de traitement dans les centres médicaux civiques.

Le magasin de la prison ne vend pas de protéines, d’œufs ou de haricots pour que les détenues puissent cuisiner. Les détenues n’ont pas d’endroit où faire bouillir un œuf.

Il n’y a pas de toilettes pour les visiteurs, malgré la distance qui les sépare de la ville. Contrairement à d’autres prisons, l’intervalle entre deux visites en personne est de trois mois ou plus. Les visiteurs ne sont pas autorisés à apporter de la nourriture pour les prisonnières. Plusieurs agents se tiennent à côté des visiteurs pendant ces visites et écoutent les conversations. En plus de ces restrictions, l’inspection physique des visiteurs est rigoureuse. 

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