Les habitants d’Abadan ont scandé « Khamenei est un meurtrier, son règne est nul et non avenu », exprimant ainsi leur mécontentement à l’égard du régime. « Khamenei, honte à toi, laisse le pays tranquille », « les Bassidjis, foutez le camp », « Mort au Bassidjis, des voyous sans vergogne ». À l’extérieur de la municipalité, des habitants se sont rassemblés en signe de protestation, scandant : « Notre ennemi est ici. » « Je tuerai celui qui a tué mon frère », « N’ayez pas peur, nous sommes tous ensemble » et « Nous n’accepterons pas l’humiliation », ont-ils clamé.
Les manifestants ayant pris part au soulèvement d’Abadan ont été attaqués par les forces répressives du régime, qui ont ouvert le feu sur eux. Bien que plusieurs personnes aient été blessées, les jeunes défiants se sont défendus et ont défié les forces de sécurité.
Les habitants d’Ahwaz ont manifesté leur soutien à la population d’Abadan. « Mort au dictateur », ont scandé les manifestants, dénonçant les forces répressives du régime. Des manifestations de soutien au soulèvement d’Abadan ont également été observées dans le district d’Omidiyeh, dans le Khouzistan. « Nous n’accepterons pas l’humiliation », ont scandé les manifestants d’Omidiyeh.
« Mort au dictateur », « Raïssi, honte à toi, laisse le pays tranquille », « Les gens du Khouzistan mourront, mais n’accepteront pas l’humiliation » et « Laisse la Syrie tranquille, pense à nous » faisaient partie des chants entendus à Khorramshahr. Les manifestants ont également scandé « Ils se sont alliés aux voleurs et ont tué la nation » et « Nous nous battrons et nous reprendrons cette ville », en référence aux responsables du régime.
Les habitants de Shahin Shahr, dans la province d’Ispahan, ont scandé « Les fusils, les chars et les mollahs doivent partir », exprimant ainsi leur sympathie pour les courageux habitants d’Abadan. Ils ont également fustigé la radio et la télévision officielles pour avoir censuré les informations sur la catastrophe du Metropol, en scandant « Honte à la radio et à la télévision officielle » et « Laissez la Syrie tranquille, pensez à nous. » Les gens ont manifesté à Mahshahr, en scandant : « Tant de crimes pendant toutes ces années, mort au leader (Khamenei) » et « Je tuerai celui qui a tué mon frère ».
Mme Maryam Radjavi, présidente élue du Conseil national de la Résistance iranienne (CNRI), a fait l’éloge des habitants des villes insurgées qui soutiennent le soulèvement d’Abadan. Elle a déclaré : « En poursuivant leurs protestations, les gens envoient le message que Khamenei et son président, Raïssi, devraient être terrifiés parce que le peuple iranien est uni et n’est plus intimidé par la répression du régime. »
Source : Stop au Fondamentalisme
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