Un dissident iranien arrêté sur de nouvelles accusations inventées

 CSDHI – Les forces de sécurité du régime ont arrêté le militant dissident iranien, Majid Khademi, le mercredi 22 juin, après sa comparution devant la branche 1 du tribunal révolutionnaire de Mahshah, en Iran.

Le militant politique a été jugé le même jour avec un autre militant, Mehran Gharabaghi.

L’avocat de Majid Khademi a écrit sur son compte Twitter le même jour :  » Mon client Majid Khademi a de nouveau été arrêté aujourd’hui après une audience au tribunal révolutionnaire de Mahshahr en raison de nouvelles accusations portées contre lui par les agents de sécurité de la ville de Behbahan. Il a été transféré à Behbahan. »

Des agents du service du renseignement des pasdarans de Behbahan ont arrêté le dissident iranien, ainsi que Mehran Gharabaghi, le 18 janvier 2020. Après un mois d’interrogatoires, ils les ont relocalisés à la prison de Behbahan.

Après un certain temps, le bureau du procureur public et révolutionnaire de Behbahan les a inculpés de « propagande contre l’État, complicité dans la destruction et l’incendie de biens publics, complicité dans la perturbation de l’ordre public, complicité dans la fabrication d’instruments inflammables non militaires, appartenance à l’un des groupes d’opposition (l’Organisation des moudjahidines du peuple d’Iran (MEK), et corruption sur Terre ».

Leur affaire a ensuite été renvoyée devant le tribunal révolutionnaire de Mahshahr, qui a fixé pour eux une caution de 3,5 milliards de tomans.

Le dissident iranien, Majid Khademi, a été libéré temporairement le 15 juin 2021, moyennant une caution de 2 milliards et 500 millions de tomans, jusqu’à la fin du procès.

Source : Iran HRM