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jeudi 21 juillet 2022

Une femme kurde, mère de 3 filles, tuée par son mari pour ne pas avoir donné naissance à un garçon

 Les fémicides odieux commis en Iran par des maris, des pères ou des frères sont le résultat direct de la culture rétrograde promue par les mollahs.

Une femme kurde, mère de trois filles, a été sauvagement assassinée par son mari pour ne pas avoir donné naissance à un garçon. Son mari a commis cette horrible tragédie le 10 juillet 2022, mais la nouvelle a commencé à circuler dans les médias kurdes avec huit jours de retard.

La femme kurde, Goljamin Najafi, 46 ans, vivait dans le district de Gahwareh du comté de Dalahu, dans la province de Kermanchah, dans l’ouest de l’Iran.

Son mari lui reprochait constamment de ne pas avoir donné naissance à un garçon. La femme kurde n’a eu d’autre choix que de retourner chez son père. Le mari de Goljamin, Ali Agha Rezaii, s’est rendu chez son beau-père et a ramené sa femme chez lui, où il l’a assassinée le jour même. Il l’a frappée à la tête avec un objet dur.

Une source bien informée a expliqué qu’Ali avait maquillé la scène du crime, déposé le cadavre de Goljamin dans une rue tranquille et écrasé son crâne avec les roues arrière de son pick-up Nissan. Il a prétendu qu’elle était tombée de la voiture en conduisant lorsque la portière s’est soudainement ouverte, et que sa tête est passée sous les roues arrière.

Après les funérailles de Goljamin, sa famille n’a toujours pas déposé de plainte contre Ali Agha Rezaii, qui reste en liberté.

Dans d’autres nouvelles, une femme de 50 ans vivant dans l’ouest de Téhéran a été assassinée par son mari le 19 juillet 2022. L’homme sans cœur a mutilé son corps avec un couteau de cuisine et a disparu. (Le site d’État Rokna.ir – 19 juillet 2022)

Neda, une jeune mariée, tuée par son mari

Neda, 25 ans, a été tuée par son mari. Elle avait été forcée d’épouser un homme nommé Amir à 15 ans. Elle avait un fils de 7 ans.

Neda avait demandé le divorce, mais Amir ne l’a pas accepté. Au lieu de cela, il l’a menacée de mort pour avoir demandé le divorce. Il a même sorti un couteau sur Neda dans la maison de son père.

Le médecin a conseillé à Neda de se faire avorter après sa deuxième grossesse, mais Amir voulait que l’enfant naisse. Amir ne se souciait pas de la vie de Neda et ce n’est que grâce aux efforts du frère de Neda qu’ils ont réussi à l’opérer et à la maintenir en vie.

Après son opération, Neda ne pouvait plus tomber enceinte. Amir a donc continué à se moquer d’elle en public et devant tout le monde.

Finalement, un jour, Amir a dit à toute la famille que Neda s’était suicidée. Mais lorsque les inspecteurs sont arrivés sur les lieux, ils ont constaté que Neda était à genoux et avait un foulard autour du cou. Le médecin légiste a déclaré qu’un des genoux de Neda était cassé et que son corps était couvert d’ecchymoses.

Le lendemain de son enterrement, le fils de Neda a trouvé dans sa poche un mot qui disait : « Je suis satisfaite d’Amir, et je veux qu’il me pardonne. Je lui laisse mon fils ». Amir avait forcé Neda à écrire cette note avant de la tuer.

Suite à l’intimidation d’Amir, la famille de Neda n’a pas porté plainte contre lui. (Le quotidien d’État Etemad – 26 avril 2022)

Cette tragique histoire a été rendue publique par un avocat sans mentionner les noms de famille et le lieu de l’incident.

Tel est le sort des femmes contraintes à des mariages d’enfants sous le régime misogyne des mollahs. Beaucoup sont tuées en toute innocence sans que personne ne cherche à obtenir justice pour elles.

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