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dimanche 28 août 2022

Iran : la prisonnière politique Maryam Akbari Monfared violemment tabassée à la prison de Semnan

De g à dr : Gholam-Reza, Alireza, Abdolreza et Roghieh Akbari-Monfared
 La prisonnière politique Maryam Akbari-Monfared est sœur de quatre martyrs des Moudjahidine du peuple d’Iran (OMPI/MEK) : Alireza et Gholamreza, ainsi que les victimes du massacre de 1988 Abdolreza et Roghieh Akbari-Monfared. Elle été actuellement bannie à la prison de Semnan. Le 24 aout, lors d’un parloir avec son mari et ses filles, elle a été violemment battue par des brutes de Khamenei. Maryam Akbari, a été arrêtée lors du soulèvement de décembre 2009 à Téhéran et purge actuellement sa 13e année de prison. Une pièce qui a été ajouté à son dossier est d’avoir réclamé justice, dénoncé et porté plainte en 2016 contre l’exécution d’un de ses frères et d’une de ses sœurs lors du massacre de 30.000 prisonniers politiques de 1988.

Au cours des 13 dernières années, Maryam Akbari n’a pas eu un seul jour d’autorisation de sortie pour rendre visite à ses enfants. Sa cadette avait 3 ans au moment de son arrestation. Le mercredi 24 aout, lorsque son mari et une de ses filles sont venues lui rendre visite, le sous-directeur de la prison de Semnan nommé « Kordi » a empêché sa fille de la voir sous prétexte qu’elle ne portait de tchador. Maryam Akbari, qui protestait en réclamant de voir sa fille, a été ramenée en cellule sous une pluie de coups. Toutefois, en raison des protestations de la famille, ils ont été contraints d’autoriser un parloir. Mais une nouvelle mise en examen a été ouverte contre Maryam Akbari Monfared, accusée d’émeute et de troubles de l’ordre en prison.

Or récemment, au bout de 13 ans, une nouvelle plainte a été déposée contre Maryam Akbari par le ministère du Renseignement pour « propagande contre le régime », qui sera entendue le 27 septembre au tribunal de Semnan. En fait, la raison principale est que Maryam Akbari a porté plainte contre l’exécution de son frère et de sa sœur dans le massacre de 1988.

La Résistance iranienne demande l’intervention immédiate de la Haute-Commissaire aux droits de l’homme de l’ONU pour préserver la vie et les droits de Maryam Akbari et la faire libérer, car elle a enduré 13 de ses 15 années d’emprisonnement injuste et même selon les lois de ce régime, elle aurait dû être libéré au bout de 10 ans.

Secrétariat du Conseil national de la Résistance iranienne
Le 27 aout 2022

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