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jeudi 18 août 2022

Iran : Neuf prisonniers exécutés en quatre jours ; condamnation à l’amputation et à l’aveuglement

 Terrifié par la réaction de la population, les forces de sécurité font une démonstration de force creuse

Le régime iranien a pendu un prisonnier à Birjand, un condamné à Khorramabad, deux autres à la prison Adel Abad de Chiraz, un autre à Sari et quatre condamnés à Arak, respectivement les 18, 15 et 14 août.

Le 16 août, le quotidien Etemad Online a rapporté que les juges de la branche 13 de Téhéran ont prononcé une sentence pour aveugler un jeune homme. Il s’agit du quatrième verdict barbare de crever des yeux depuis le début de l’année iranienne qui tombe le 20 mars. Le même journal avait rapporté le 2 août qu’une femme et deux hommes avaient été condamnés à être aveuglés et que leurs dossiers avaient été envoyés à la division criminelle du parquet de Téhéran pour préparer l’application des peines.

Le 17 août, il a été annoncé que l’amputation de main droite d’un prisonnier nommé Seyed Mohammad Hosseini à la prison de Gohardacht allait être effectuée dans les prochains jours. Il avait été condamné le 26 juillet pour un vol de 18 millions de rials (moins de 60 dollars). Il convient de noter que, Amir Hossein Ghazizadeh Hashemi, le président de la Fondation des martyrs et des vétérans affiliée à Khamenei, a révélé le mois dernier le détournement de 50.000 milliards de rials dans l’une des filiales de cette institution, appelée « Bank-e Day« . Le média Eghtesad News avait rapporté le 25 juin qu’il ne s’agissait que d’un des cas de détournements de fonds dans les sociétés affiliées à ladite fondation.

Terrifié par l’éruption de la colère du peuple, le régime des mollahs ne peut pas arrêter sa machine de terreur, ses exécutions, ses amputations, ni les aveuglements, ne serait-ce qu’un seul jour. Le 17 août, le site Internet Tehran Press a cité le général Hossein Rahimi, chef du commandement des forces de sécurité de l’État (SSFC) à Téhéran, déclarant : « Dans le cadre de la troisième étape du plan d’autorité de la police de sécurité, 304 malfrats ayant commis des méfaits et des combats ont été arrêtés. » Faisant référence à l’assaut des citoyens contre les agents du régime qui répriment, arrêtent et torturent les jeunes sous couvert de lutte contre le vice, il a déclaré : « Nous défendrons de toutes nos forces et de toute notre puissance ceux qui sont actifs dans le domaine de la promotion de la vertu et la prohibition du vice ; ils seront pleinement soutenus par la police. » Il a ajouté : « Dans le cadre de ce projet, les agents de la FATA (acronyme de la cyberpolice) ont arrêté 116 personnes qui avaient commis des infractions dans le cyberespace. »

La Résistance iranienne appelle les Nations Unies et tous les défenseurs des droits humains, ainsi que l’Union européenne et ses Etats membres, à condamner les exécutions et les châtiments médiévaux en Iran. Constituant une tache sur l’humanité à notre époque, le régime des mollahs doit être mis au ban de la communauté mondiale, et ses dirigeants, en particulier Khamenei et Raïssi, doivent être traduits en justice.

Secrétariat du Conseil national de la Résistance iranienne
Le 18 août 2022

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