Selon Human Rights Center, no to prison – no to execution, une source informée a fait part de l’inconscience de Mehran Gharabaghi, un prisonnier politique emprisonné à la prison Sheyban d’Ahwaz. Il a déclaré : » Mehran Gharabaghi a été infecté par une maladie virale et par conséquent est devenu inconscient. D’autres détenus l’ont emmené à la clinique de la prison de Shiban. Mais on leur a dit qu’il n’y avait pas de médecin. « Maintenant, la vie de ce prisonnier est en danger ».
Cette source a ajouté : « D’autres prisonniers l’ont emmené à la clinique. Mais il n’y avait pas de médecin. Ils ont demandé à ce qu’il soit testé pour déterminer sa maladie. Toutefois, comme il n’y avait pas de médecin dans la prison, cette demande n’a pas été satisfaite non plus.
Ce prisonnier souffre également d’une maladie cardiaque et d’une grave maladie de peau, mais il n’est pas soigné en prison.
De plus, son avocat a annoncé que l’arrestation de Mehran Gharabaghi était illégale et qu’il devait être libéré sous caution. Cependant, la demande de libération sous caution de M. Gharabaghi a été rejetée à plusieurs reprises par la première branche du tribunal révolutionnaire de Mahshahr.
Mehran Gharabaghi est en détention depuis 34 mois maintenant.
Ce prisonnier politique est dans une situation incertaine depuis son arrestation. Il subit continuellement des pressions de la part du ministère des renseignements.
Le Centre des droits de l’homme « no to prison no to execution » a mis en garde à plusieurs reprises contre les conditions de détention de Mehran Gharabaghi. La vie de ce prisonnier politique est en danger. Les responsables de la prison d’Ahwaz. Le pouvoir judiciaire sont responsables de la vie et de la santé de ce prisonnier politique.
À propos du prisonnier politique Mehran Gharabaghi
Mehran Gharabaghi, né en 1992, est un habitant du village de Sarhad Agha, dans la ville de Behbahan. Il est titulaire d’un baccalauréat en agriculture. Le 18 janvier 2020, des agents des services du renseignement des pasdarans l’ont arrêté en même temps que Majid Khademi. Après environ 1 mois, on l’a transféré à la prison de Behbahan après ses interrogatoires.
Le juge Afshon du tribunal de Mahshahr a jugé Mehran Gharabaghi le 25 avril 2021.
La justice l’a accusé de « propagande contre le régime, d’appartenance aux Moudjahidines du peuple et de communication avec les chaînes d’information des Moudjahidines du peuple, de participation à la destruction et à l’incendie, de participation à la perturbation de l’ordre public, de participation à la fabrication de matériaux incendiaires civils et de corruption dans le monde. »
Dans sa précédente affaire, le tribunal révolutionnaire avait condamné Mehran Gharabaghi à 3 ans de prison pour « insulte à Khamenei et propagande contre le régime », dont deux ans se sont écoulés.
Le lundi 12 juillet 2021, on a soudainement transféré ce prisonnier politique, ainsi que Mohammad Hossein Ansari Far, de la prison de Behbahan au centre de détention du service du renseignement d’Ahwaz. Là, des agents les ont interrogés. Des agents du service du renseignement ont déposé une plainte contre lui. Ensuite, ils ont traduit ce prisonnier politique en justice.
Il convient de noter que sa précédente affaire n’est toujours pas classée. D’ailleurs, bien qu’on l’ait traduit en justice à de nombreuses reprises, on l’a renvoyé en prison sans résultat.
Le tribunal de Mahshahr a fixé une caution de 3 milliards de tomans pour la libération de Mehran Gharabaghi, afin qu’il soit libéré jusqu’à la date de l’attribution définitive de son affaire, mais selon l’ordre du service de renseignement, on s’est opposé à sa libération même avec le paiement de la caution.
Source : Javaneha/ CSDHI
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