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mercredi 14 septembre 2022

Amputation des doigts d’un prisonnier à la prison de Gohardasht

  – Le jeudi 1er septembre 2022, le verdict d’amputation des doigts d’un prisonnier nommé Seyyed Mohammad Hosseini a été exécuté à la prison de Gohardasht à Karaj, en Iran.

À 5 heures du matin, le jeudi 1er septembre 2022, les autorités iraniennes ont transféré Seyyed Mohammad Hosseini au dispensaire de la prison. On lui a amputé les 4 doigts de sa main droite sans avertir au préalable son avocat et sa famille.

Les agents du régime ont transféré Seyyed Mohammad Hosseini à la prison centrale d’Arak, dans la province centrale, le même jour après l’amputation de ses doigts. Il restera à la prison d’Arak car il n’est pas en mesure de rembourser la somme volée.

Seyyed Mohammad Hosseini, le fils de Seyyed Hossein, a été condamné à la confiscation de biens d’un montant de 1 800 000 tomans et à l’amputation des doigts, le 19 août 2014.

Dans l’acte d’accusation émis le 26 juillet 2022 par la branche 9 de la Cour d’appel de la province centrale, il était écrit comme suit : « Couper les doigts de la main droite à partir de l’extrémité de telle sorte qu’il ne reste que son pouce et sa paume ».

Mohammad Reza Rahmati et Mohammad Reza Mehrandish, le chef et le conseiller de la 9e branche de la Cour d’appel de la province centrale, ont approuvé et signé la décision d’amputation des doigts.

Seyyed Mohammad Hosseini est emprisonné à la prison centrale d’Arak depuis 2014 pour vol qualifié. Les forces iraniennes l’ont transféré à la prison Gohardasht de Karaj pour y subir l’amputation des doigts.

Plus tôt, le 10 juin 2022, Amnesty International a déclaré dans un communiqué : « Les autorités iraniennes doivent immédiatement annuler les condamnations et les peines d’amputation de ces huit hommes et leur accorder un nouveau procès équitable sans recourir à des châtiments corporels, a déclaré Diana Eltahawy, directrice régionale adjointe d’Amnesty International pour le Moyen-Orient et l’Afrique du Nord.

« Nous demandons à la communauté internationale d’intervenir de toute urgence pour empêcher l’exécution de ces peines. Elle doit également demander aux autorités iraniennes d’abolir toutes les formes de châtiment corporel. Il est inacceptable que les autorités iraniennes continuent de commettre de tels actes criminels de cruauté en toute impunité. »

Source : Iran HRM/ CSDHI

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