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mardi 13 septembre 2022

Aperçu de l’histoire des prises d’otages en Iran et de la manière dont la complaisance occidental a alimenté le terrorisme de Téhéran

 Avant la révolution iranienne de 1979, toutes les voix politiques étaient réduites au silence par le Shah, et la société souffrait énormément de l’ignorance politique. Bien que la monarchie ait traditionnellement bénéficié de leur soutien, lorsque le Shah a été renversé par un soulèvement national, il a rapidement été remplacé par une bande de mollahs sous-éduqués, non qualifiés et assoiffés de pouvoir.

Dès les lendemains de la révolution, cette bande s’est attachée à réprimer l’opposition intérieure. Parallèlement, le nouveau régime a progressivement appris à développer une stratégie de prise d’otages et de terrorisme pour atteindre un objectif : étendre la guerre à l’étranger pour préserver un pouvoir illégitime à l’intérieur.
L’étude suivante montrera comment cette stratégie a aidé les mollahs extrémistes de Téhéran à poursuivre deux objectifs essentiels : créer un effet de levier sur la scène internationale et éliminer l’opposition intérieure.

La réponse de l’Occident a été déficiente et a aidé la machine terroriste du régime à exécuter sa stratégie. Que ce soit en raison de réserves électorales, d’intérêts économiques ou d’un mauvais calcul stratégique, la complaisance n’a fait qu’enhardir Téhéran à poursuivre les mêmes tactiques d’extorsion depuis plus de quatre décennies.

L’aperçu suivant ne met en lumière qu’une fraction des cas de terrorisme et de prises d’otages iraniens. Il n’inclut pas les centaines d’opérations terroristes contre le Conseil national de la Résistance (CNRI), l’Organisation des Moudjahidine du Peuple d’Iran (OMPI) ou d’autres groupes dissidents en Irak, ni les nombreux assassinats de dissidents qui ont eu lieu en Iran.

Elle n’inclut pas non plus la plupart des divers complots terroristes qui ont échoué, ont été déjoués ou n’ont pas fait de victimes. Il se concentre plutôt sur les agressions qui ont entraîné la mort de la ou des victimes et pour lesquelles l’État dans lequel l’attaque a eu lieu n’a pas réussi à demander des comptes aux auteurs.

Cet aperçu n’a qu’un seul objectif : montrer les effets destructeurs de la réponse au terrorisme iranien par ce que l’on a appelé la diplomatie avec pour objectif la paix, mais qui a, en fait, conduit à plus de terrorisme, d’instabilité et de destruction.

Les tendances suivantes sont évidentes à la suite de cet examen :
● Téhéran a exécuté des attentats terroristes ou préparé des opérations terroristes majeures dans de nombreux pays sur plusieurs continents, notamment au Royaume-Uni, aux États-Unis, en France, en Allemagne, en Espagne, en Italie, aux Pays-Bas, en Belgique, en Autriche, en Suisse, au Danemark, en Suède, en Norvège, en Albanie, en Roumanie, à Chypre, au Liban, au Koweït, aux Émirats arabes unis, en Jordanie, en Arabie saoudite, en Irak, en Turquie, en Inde, au Pakistan, en Corée du Sud, en Thaïlande, aux Philippines et en Argentine.

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Source: CNRI - https://fr.ncr-iran.org/actualites/terrorisme-a-integrisme/apercu-de-lhistoire-des-prises-dotages-en-iran-et-de-la-maniere-dont-la-complaisance-occidental-a-alimente-le-terrorisme-de-teheran/

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