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mardi 20 septembre 2022

Iran : 5e jour du soulèvement populaire, 3e jour de manifestations étudiantes

 • Manifestations dans les universités de Téhéran, des Sciences et de l’industrie, Melli, des Sciences sociales, du Bien-être social et des sciences de la réadaptation dans la capitale, à l’université de Yazd, à l’université Khwarizmi de Karadj et à la faculté de médecine de Tabriz

• Manifestations et protestations au bazar de Téhéran et deuxième jour de grève des commerçants au Kurdistan

Pour la troisième journée, dans la matinée du mardi 20 septembre, les étudiants de diverses universités, ont manifesté en lançant des slogans contre le pouvoir. Ils ont défilé à l’Université de Téhéran, l’Université des sciences et technologies, l’Université Melli «Beheshti », la faculté des sciences sociales Allameh et la faculté du bien-être social et des sciences de la réadaptation de la capitale, l’Université de Yazd, l’Université Khwarazmi de Karadj et la faculté de médecine de Tabriz.

Aujourd’hui, l’Université Khwarazmi de Karadj a rejoint le flot des protestations étudiantes avec les slogans « toutes ces années de crimes, à bas la dictature religieuse », « le viol est un crime, à bas la dictature » et « à bas cette tyrannie ». A l’Université Melli, ils scandaient « Khamenei est un meurtrier, son pouvoir est illégitime », « miliciens, vendus, vous êtes notre Daech » et « tant que les mollahs ne seront pas enterrés, ce pays ne vaudra rien ». Les étudiants en médecine de Tabriz ont manifesté avec les slogans « à bas cette tyrannie », « partout pauvreté et corruption, honte à cette tyrannie », « je tuerai celui qui a tué ma sœur » et « du Kurdistan à Tabriz, notre patience est à bout ». À l’Université des sciences et de la technologie, les étudiants criaient « à bas les patrouilles de tueurs ». Des miliciens du Bassidj ont attaqué les étudiants des sciences et de l’industrie, qui ont répliqué en les abreuvant d’insultes. Les étudiants des sciences du bien-être social de Téhéran scandaient : « canon, char et mitrailles, que les mollahs aillent au diable ». Les étudiants de Yazd criaient : « les étudiants préfèrent la mort à l’humiliation. »

Mardi matin, les commerçants en colère de Téhéran ont manifesté dans la zone du bazar en appelant les autres commerçants à les rejoindre. Au Kurdistan, malgré le déploiement des pasdaran et des agents en civil, du renseignement et des forces de sécurité, les commerçants sont toujours en grève dans plusieurs villes telles que Paveh, Boukan et Baneh.

Mme Maryam Radjavi, la présidente élue du Conseil national de la Résistance iranienne (CNRI), a salué les jeunes, les étudiants et les commerçants qui se sont soulevés dans diverses régions du pays. Elle a déclaré que les noms des martyrs du soulèvement au Kurdistan iranien, qui ont ouvert le chemin de la liberté, resteront éternels. Elle a demandé à la jeunesse courageuse de commémorer les martyrs et d’aider leurs familles. Elle a demandé aux médecins et infirmières épris de liberté de soigner les blessés loin des yeux des forces répressives et de ne pas les laisser tomber entre les mains des pasdaran et des agents des forces de sécurité et du renseignement. Elle a ajouté que la session actuelle de l’Assemblée générale des Nations Unies devait sanctionner Ebrahim Raïssi, le bourreau du massacre de 1988, pour quatre décennies de massacres.

Secrétariat du Conseil national de la Résistance iranienne
Le 20 septembre 2022

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