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dimanche 11 septembre 2022

Sept exécutions pour meurtre et six autres retardées

– Les autorités iraniennes ont procédé à sept exécutions pour meurtre à la prison de Rajaï Chahr, le 7 septembre 2022. Six autres hommes ont été renvoyés dans leurs cellules après que leurs exécutions ont été retardées pour des raisons inconnues.

Ils étaient tous condamnés à des peines de qisas (la loi du Talion) pour meurtre.

Trois de leurs identités ont été établies comme étant : Abolfazl Shahi, Mohammad Arab et Khosro Nourbakhsh. Les identités des quatre autres hommes n’ont pas été établies au moment de la rédaction du présent article.

Six autres hommes ont été transférés à la potence le 8 septembre. Mais, ils ont été renvoyés dans leur cellule après que leur exécution a été retardée pour des raisons inconnues.

Au moment de la rédaction cet article, aucune de leurs exécutions n’a été signalée par les médias nationaux ou les autorités iraniennes.

Selon les données recueillies par Iran Human Rights, au moins 183 personnes ont été exécutées pour meurtre en 2021. Les personnes accusées du terme générique de « meurtre intentionnel » sont condamnées à une peine de qisas (la loi du Talion) indépendamment de l’intention ou des circonstances, en raison d’un manque de gradation dans la loi. Une fois l’accusé reconnu coupable, la famille de la victime doit choisir entre la mort comme châtiment, la diya (prix du sang) ou le pardon.

Au moins 251 exécutions, comprenant 6 femmes et 67 membres de la minorité baloutche, ont été mises en œuvre au cours des six premiers mois de 2022. C’est le double du nombre d’exécutions au cours de la même période en 2021, où 117 personnes ont été exécutées.

Source : IHR/ CSDHI 

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