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Trente députés et pairs britanniques ont exprimé leur soutien au soulèvement national en Iran dans une déclaration publiée par le Comité britannique pour un Iran libre. Un nouveau cycle de protestations en Iran a été déclenché par la mort en détention de Mahsa Amini, une femme kurde de 22 ans, arrêtée à Téhéran sous le prétexte d’être mal voilée et qui est décédée à la suite des brutaux passages à tabac de la police.
Selon les unités de résistance et l’opposition organisée dirigée par les Moudjahidines du peuple d’Iran (MEK), qui prennent des risques importants pour jouer un rôle crucial dans l’organisation et le maintien de ces manifestations, les protestations iraniennes se poursuivent. Elles se sont étendues aux 31 provinces de l’Iran, malgré la répression brutale du régime et de ses forces de sécurité.
« Depuis la mi-septembre, les manifestations et les soulèvements anti-régime menés par les femmes, les hommes et les jeunes se sont étendus à toutes les provinces d’Iran et à plus de 164 villes et 16 grandes universités. Les manifestants scandent des slogans visant les dirigeants du régime et la dictature religieuse dans son ensemble. Cela démontre la volonté du peuple iranien d’un changement démocratique. »
« Les forces de répression tirent des gaz lacrymogènes et des balles réelles sur les manifestants alors que le régime coupe Internet. Au moins 400 manifestants ont été tués et 20 000 autres ont été arrêtés au cours des deux premières semaines du soulèvement », peut-on lire dans la déclaration.
Les signataires se sont joints à leurs collègues du British Committee for Iran Freedom (Comité britannique pour un Iran libre) de tous bords politiques pour demander instamment au gouvernement britannique de condamner avec véhémence le meurtre des manifestants iraniens et de prendre des mesures immédiates pour mettre fin à cette répression.
Les députés conservateurs du Comité britannique pour un Iran libre ont demandé au gouvernement britannique de prendre la tête des efforts internationaux visant à mettre fin à l’impunité en Iran par le biais des Nations unies, déclarant que « le dossier des crimes de ce régime doit être soumis au Conseil de sécurité des Nations unies et les responsables de ces crimes doivent être traduits en justice, en particulier le Guide suprême du régime, Khamenei, et le président actuel, Ebrahim Raïssi ».
Ils demandent également au gouvernement britannique de garantir un accès gratuit à Internet aux Iraniens et de conditionner la poursuite des relations entre l’Iran et le Royaume-Uni à la libération de toutes les personnes arrêtées lors du dernier soulèvement.
NADIA AREFANI,23 ANS,(FARDIS), GRAVEMENT BLESSÉE LORS DES ATTAQUES CONTRE LES MANIFESTANTS À KARAJ LE 08.10.22 ELLE EST DÉCÉDÉE DES SUITES DE SES BLESSURES LE LENDEMAIN.
SHIRIN ALIZADEH, 35 ANS, (ISPAHAN), A REÇU UNE BALLE DANS LA TÊTE LORS DES MANIFESTATIONS DE RAMSAR LE 22 SEPTEMBRE 22. ON A DIT À SA FAMILLE DE GARDER LE SILENCE SI ELLE VOULAIT SON CORPS. PIC.TWITTER.COM/EHSISQGIKY
COMITÉ DES FEMMES NCRI (@WOMENNCRI) 13 OCTOBRE 2022
La présidente élue du Conseil national de la résistance iranienne (CNRI), Mme Maryam Radjavi, a présenté un plan en dix points que les députés et pairs conservateurs ont noté : « Le peuple iranien dispose d’une alternative démocratique dont les objectifs sont inscrits dans le plan en dix points. »
Le Comité britannique pour un Iran libre a exhorté le gouvernement britannique à soutenir le programme démocratique de Mme Radjavi. Puis, ils ont déclaré que « cette alternative mérite un soutien indéfectible. »
Les législateurs britanniques ont souligné que « la perspective d’un changement en Iran n’a jamais été aussi accessible ». Ils ont contraint le gouvernement britannique à reconnaître le droit du peuple iranien à se défendre par tous les moyens nécessaires et à renverser ce régime. »
Source : Stop au Fondamentalisme/CSDHI
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