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mercredi 19 octobre 2022

Les partisans de l’OMPI au Luxembourg exhortent l’UE à reconnaître le droit des Iraniens à l’autodéfense

 Le 17 octobre, alors que les ministres des Affaires étrangères de l’Union européenne se réunissaient à Luxembourg pour annoncer de nouvelles sanctions contre le régime iranien, les partisans du Conseil National de la Résistance Iranienne (CNRI) et de l’Organisation des Moudjahidine du Peuple d’Iran (OMPI) ont organisé un rassemblement à la Place de l’Europe pour exprimer leur soutien au soulèvement populaire en Iran.

Les manifestants ont appelé les ministres de l’UE à soutenir la demande du peuple iranien d’adopter une politique ferme vis-à-vis de Téhéran et de reconnaître son droit à renverser la théocratie au pouvoir.

Dans un message aux Iraniens du Luxembourg, la présidente élue du CNRI, Mme Maryam Radjavi, a déclaré : « Saluons les prisonniers dont les slogans comme « A bas le dictateur » ont traversé les murs épais d’Evine pour rejoindre les slogans de leurs compatriotes dans tout l’Iran. »

« Saluons les prisonniers dont la tenacité et la résistance face à l’attaque barbare des pasdaran à Evine ont donné un nouvel élan au soulèvement. Ils ont montré qu’Evin reste un bastion de lutte et de résistance comme il l’est depuis une cinquantaine d’années. »

« Pendant 40 ans, les femmes iraniennes ont été fouettées et humiliées. Leurs droits et libertés ont été bafoués, et des dizaines de milliers de femmes d’avant-garde de l’OMPI ont été torturées et exécutées. Aujourd’hui, elles se sont levées non seulement pour se libérer elles-mêmes, mais aussi pour libérer l’ensemble de l’Iran. »

« Maintenant, les étudiants et les jeunes courageux de différentes villes crient : « n’appelez pas cela une protestation, c’est une révolution ». Comme le Conseil national de la Résistance iranienne (CNRI) l’a annoncé il y a 40 ans, chacun doit être libre de choisir ses croyances et sa religion, selon le principe de la séparation de la religion et de l’État. Et oui, nous le répétons : non au voile obligatoire, non à la religion obligatoire, non au régime obligatoire. »

« Nous appelons les Nations unies et tous les gouvernements, en particulier l’Union européenne, dont le Conseil des ministres s’est réuni aujourd’hui à Luxembourg, à prendre des mesures concrètes et pratiques pour mettre un terme aux arrestations et aux meurtres de manifestants iraniens :

1- Désigner l’ensemble du Corps des gardiens de la révolution islamique et le ministère du Renseignement (VEVAK) comme des entités terroristes, expulser leurs agents et opérateurs, et révoquer leurs passeports ;

2- Reconnaître le droit du peuple iranien à l’autodéfense face aux crimes du régime des mollahs ; reconnaître son droit à lutter pour renverser la dictature théocratique et établir la démocratie et les Droits de l’Homme ;

3- Prendre des mesures urgentes pour libérer tous les prisonniers politiques et empêcher de nouvelles exécutions et de nouveaux meurtres, en imposant des sanctions complètes au régime, en rompant toutes les relations économiques et diplomatiques avec Téhéran et en fermant les ambassades du régime ;

4- Transmettre au Conseil de sécurité de l’ONU le dossier du régime des mollahs concernant quatre décennies de génocide et de crimes contre l’humanité, y compris les massacres de 1988 et 2019, et traduire les dirigeants du régime, notamment Khamenei et Raïssi, en justice. »

La manifestation de lundi à Luxembourg a également été suivie par de nombreux législateurs et élus locaux. Le député Roy Reding du parti luxembourgeois ARD s’est adressé au rassemblement et a exprimé son soutien à la révolution démocratique du peuple iranien et à sa Résistance organisée.

Les participants aux manifestations du Luxembourg ont exprimé leur soutien à l’appel de Mme Radjavi. Ils ont demandé aux gouvernements de l’UE de reconnaître le droit des manifestants en Iran à se défendre et à renverser la dictature au pouvoir.

Ils ont également exhorté les États membres de l’UE à convoquer leurs ambassadeurs d’Iran, à empêcher toutes les relations diplomatiques avec le régime pour arrêter les mesures répressives contre les manifestants, et à libérer toutes les personnes arrêtées pendant le soulèvement. Ils ont également demandé aux pays européens de prendre les mesures nécessaires pour que le peuple iranien bénéficie d’un accès sans entrave à Internet.

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