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lundi 17 octobre 2022

Une lycéenne meurt dans l’attaque des forces de sécurité

 Sept ont été arrêtés, dix ont été blessés

Des agents en civil ont attaqué le mercredi 12 octobre 2022 le lycée Chahed à Ardabil, ont arrêté sept étudiants et en ont blessé dix autres, selon des sources fiables.

Les blessés ont été emmenés à l’hôpital Fatemi, mais l’une des filles a perdu la vie en raison d’une hémorragie interne.

Le Conseil de coordination des enseignants a confirmé cette information. Le conseil a déclaré que le directeur de l’école, Ozra Fatehi, avait collaboré avec les services des renseignements.

Aucune information n’est disponible sur le sort des étudiantes arrêtées ni sur leur lieu de détention. Certaines nouvelles indiquent que d’autres élèves sont portés disparus.

Les agents des services des renseignements ont fait pression sur les parents des élèves et sur le personnel médical de l’hôpital Fatemi pour qu’ils s’abstiennent de diffuser des informations sur l’incident. Sinon, ils ne reverraient pas leurs enfants, ont prévenu les agents.

Selon une autre information émanant de la Chahed High School for Girls, jeudi 13 octobre

Selon une autre information émanant de la Chahed High School for Girls, jeudi 13 octobre, les directeurs de l’école ont tenté de forcer leurs élèves à participer à un rassemblement de soutien au gouvernement. Cependant, les élèves ont réagi en scandant « mort au dictateur« .

La directrice, Ozra Fatehi, a appelé les forces de sécurité à intervenir immédiatement, et son adjointe, Mme Afzalifar, a filmé les élèves protestataires. Finalement, les forces de sécurité et des agents en civil se sont rendus à l’école. Ils ont frappé les élèves et leurs parents qui s’étaient rassemblés à l’extérieur.

Ces derniers jours, de nombreuses informations font état de l’arrestation de lycéennes ayant participé aux manifestations en Iran. Le régime clérical n’a pas annoncé le nombre d’étudiants détenus. Certains responsables ont reconnu que 60% des détenus avaient entre 15 et 22 ans. D’autres situent leur âge entre 15 et 17 ans.

Les lycéennes ont activement rejoint les manifestations en Iran, qui durent depuis près d’un mois. 

La police des mœurs et des agents en civil attaquent violemment une femme à Tabriz

La police des mœurs et des agents en civil attaquent violemment une femme à Tabriz

Par ailleurs, des images diffusées sur les médias sociaux montrent la police des mœurs de Tabriz en train d’arrêter violemment une femme et de la faire monter dans une camionnette.

La présidente élue du CNRI, Maryam Radjavi, a appelé les hommes et les femmes courageux d’Iran à défendre leurs sœurs chaque fois qu’ils sont confrontés à des scènes amères où les agents et les mercenaires de Khamenei les attaquent.  » Utilisez tous les moyens possibles pour protéger nos consœurs en tout temps et en tout lieu « , leur a-t-elle demandé.

Maryam Radjavi a réitéré :  » Au cours des 40 dernières années, le régime a testé de telles atrocités dans les prisons contre les femmes de l’opposition PMOI et d’autres groupes dissidents. Une pratique bien connue des mollahs, de l’IRGC et du MOIS pour briser la résistance des femmes iraniennes et les forcer à abandonner, mais en vain.

Le 29e jour, les manifestations en Iran s’étendent à 190 villes.

Au 29ème jour des manifestations en Iran, le vendredi 14 octobre 2022, des femmes et des jeunes iraniens ont organisé des manifestations nocturnes dans au moins 19 villes aux chants de « Mort à Khamenei » et « Mort au dictateur ».

Des rapports proviennent de Téhéran, Karaj, Ilam, Fuladchahr, Najafabad, Chahinchahr (Ispahan), Arak, Qom, Yazd, Chahre Qods, Mir Javeh, Ahvaz, Machad, Abhar, Chiraz, Kermanchah, Marivan, Saqqez, Boukan, Mahabad et Baneh (Kurdistan).

Deux semaines après le « vendredi sanglant de Zahedan », les manifestations ont repris à Zahedan, capitale de la province de Sistan et Balouchestan. Le 30 septembre, les forces de sécurité ont ouvert le feu sur des manifestants pacifiques, tuant plus de 100 personnes, dont plus d’une douzaine d’enfants.

Les manifestants ont défilé dans les rues de Zahedan, scandant des slogans contre le régime et le Bassij, la force paramilitaire chargée de réprimer les protestations.

Source: CNRI Femmes

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