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jeudi 10 novembre 2022

Le soulèvement national iranien dure depuis près de 8 semaines

– Le 7 novembre marquait le 53e jour du soulèvement national contre le régime iranien, déclenché par le meurtre odieux de Mahsa Amini. Cette jeune femme de 22 ans, originaire de la ville de Saqqez, dans la province du Kurdistan (ouest de l’Iran), se rendait à Téhéran avec sa famille. Elle a été arrêtée le mardi 13 septembre à l’entrée de l’autoroute Haqqani par la « patrouille d’orientation » du régime et transférée à l’agence de « sécurité morale ».

Protestant contre son arrestation, Mahsa Amini a été sévèrement battue par les forces de sécurité dans une camionnette. Puis, on l’a transportée à l’hôpital Kasra de la capitale en raison de la gravité de ses blessures. Après les premiers examens, les médecins ont déclaré que Melle Amini avait fait une attaque cérébrale. Elle était en état de mort cérébrale au même moment. Melle Amini est décédée le vendredi 16 septembre.

Peu après, un soulèvement national a éclaté. Celui-ci s’est étendu à 216 villes, selon les Moudjahidines du peuple d’Iran (MEK). Le régime a tué plus de 550 personnes. Il en a blessé des dizaines de milliers. puis, il en a emprisonné plus de 30 000. Le MEK a publié les noms de 368 manifestants tués. Des habitants de Lahijan se sont joints à eux pour rendre hommage à feu Erfan Zamani, 37 ans. Les forces de l’ordre à Lahijan l’ont abattu, le 3 novembre.

Les autorités ont bouclé la ville tôt dans la matinée. Elles ont installé des points de contrôle aux portes d’entrée. Puis elles ont inspecté les citoyens. De leur côté, les jeunes ont rendu hommage au défunt Erfan avec des slogans anti-régime tels que « Mort à Khamenei » et « Mort au dictateur ».

Suite à l’oppression du régime, des jeunes défiants ont attaqué les bases des pasdarans à Marivan et Bandarabbas. Pour cela, ils ont utilisé des cocktails Molotov. Les manifestants ont écrit des slogans anti-régime sur des graffitis à Nahavand, Chiraz, Eslamshahr à Téhéran et Mashhad.

Tout au long de la journée, d’autres manifestations ont été signalées dans de nombreuses villes, notamment dans plusieurs quartiers de Téhéran. Des manifestations contre le régime des mollahs ont également été signalées à Tabriz, Ispahan, Chiraz Mashhad, Sarbaz, Behbahan, Yazd, Bushehr, Karaj et Baba Heydar.

Des Iraniens épris de liberté se sont réunis à Washington, DC, Berlin, Londres et Oslo pour soutenir les manifestations contre le régime en Iran. ils ont demandé à la communauté internationale à condamner le régime criminel. À Dubaï, les joueurs de l’équipe nationale iranienne de beach soccer ont refusé de célébrer le championnat en mémoire des centaines de manifestants épris de liberté qui ont été tués. Puis, les spectateurs ont scandé : « C’est l’année du renversement de Khamenei. »

Les étudiants de la faculté de littérature Allameh Tabatabaei sont en grève malgré les mesures oppressives du régime. Ces dernières comprennent la suspension de plus de 50 étudiants pour avoir participé à des manifestations.

Pour réprimer le soulèvement national, le régime a stationné la police montée à Sadeghiyeh-2e place. Les citoyens affirment que le régime est à court de motos et d’essence. Il a dû recourir à des chevaux. Des citoyens se rassemblent devant le gouvernorat local pour rendre hommage à Erfan Zamani, 37 ans. Ils chantent « Mort au dictateur ! ». Les forces de sécurité ont ouvert le feu.

Mme Maryam Radjavi, présidente élue du Conseil national de la résistance iranienne (CNRI), a salué le courage des habitants de Siahkal et de leur manifestant tué, Erfan Zamani.

« Le soulèvement national iranien s’est poursuivi au 53e jour. Il se poursuivra jusqu’à l’établissement d’une république démocratique. Les universités de Téhéran et d’autres villes ont crié à la « liberté ». Les courageux habitants de Siahkal ont commémoré le manifestant tué #ErfanZamani malgré l’attaque des pasdarans, en scandant « Mort au dictateur », a-t-elle déclaré.

Source : Stop au Fondamentalisme/ CSDHI 

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