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vendredi 25 novembre 2022

Tout en se félicitant de la formation de la mission d’enquête, Maryam Radjavi appelle à visiter les prisons officielles et secrètes du régime en Iran

 Le dossier des crimes du régime doit être porté devant le Conseil de sécurité de l’ONU et ses dirigeants traduits en justice

Mme Maryam Radjavi, présidente élue du Conseil national de la Résistance iranienne (CNRI), a salué la formation d’une mission d’enquête internationale sur les crimes du régime des mollahs. Elle a déclaré qu’il était absolument nécessaire de visiter les prisons officielles et secrètes du fascisme religieux au pouvoir en Iran, notamment celles du ministère du Renseignement et de la police. Le peuple iranien et sa Résistance soulignent cette nécessité depuis quatre décennies, mais la politique de complaisance avec ce régime inhumain y a fait obstacle jusqu’à présent. La mission d’enquête devrait également se pencher sur le massacre de prisonniers politiques.

Elle a ajouté que la formation de cette mission à la majorité absolue des voix des pays membres du Conseil des droits de l’homme de l’ONU reflète un consensus international contre le régime. Il s’agit d’une étape nécessaire dans le traitement des crimes contre l’humanité, qui doit être complétée par les prochaines étapes, notamment la saisine du Conseil de sécurité des Nations unies.

Au cours des quatre dernières décennies, le régime des mollahs a été impliqué dans des crimes contre l’humanité, des crimes de guerre et des génocides. Les tueries de la population au Kurdistan, les exécutions massives des années 1980, le massacre des prisonniers politiques de 1988, les massacres des Moudjahidine du peuple dans les camps d’Achraf et de Liberty en Irak, les interventions à l’étranger avec les massacres des peuples d’Irak et de Syrie et d’autres pays, la tuerie de 1500 manifestants non armés en novembre 2019 figurent au nombre de ces crimes. Les responsables doivent être traduits en justice.

Les dirigeants actuels du régime, dont Khamenei, son président Ebrahim Raïssi, le chef du judiciaire Mojseni-Ejeï et le président du parlement des mollahs Ghalibaf, qui sont engagés dans la répression du soulèvement actuel, sont tous directement impliqués dans ces crimes depuis les années 1980. Le Conseil de sécurité de l’ONU devrait prendre les dispositions nécessaires pour les faire juger.

Secrétariat du Conseil national de la Résistance iranienne

Le 23 novembre 2022

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