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jeudi 15 décembre 2022

Condamnation définitive de 10 ans de prison par la justice albanaise d’un agent du régime iranien

Bijan Pooladrag
 Il avait essayé de préparer une mitrailleuse pour assassiner M. Mehdi Abrichamtchi, président de la commission de la Paix du CNRI

Le tribunal spécial de lutte contre le crime organisé a prononcé une peine définitive de 10 ans de détention contre le mercenaire Bijan Pooladrag, a annoncé la chaine télévisée albanaise Top Channel le 14 décembre 2022.

La commission de la Sécurité et du Contreterrorisme du Conseil national de la Résistance iranienne (CNRI) a publié les charges et le résumé du dossier concernant ce mercenaire et ses missions en relation avec le ministère du Renseignement et la force terroriste Qods dans les communiqués du 11 octobre 2020, 2 avril 2022 et 18 juillet 2022.

À cet égard, le site Balkanweb avait écrit le 16 juillet 2022 sur l’arrestation, la perquisition et l’enquête de 11 agents du ministère du renseignement des mollahs avant le rassemblement annuel de la Résistance iranienne. « La Structure spéciale de lutte contre la corruption et le crime organisé (SPAK) mène des enquêtes depuis quatre ans sur une cellule qui avait l’intention d’attaquer les Moudjahidine du peuple (OMPI/MEK) en Albanie. La SPAK a lancé un raid contre une cellule terroriste en 2019. La chaine News 24 TV a diffusé un dossier d’enquête complet, qui montre que la cellule terroriste visait très probablement Mehdi Abrichamtchi. Les éléments de cette cellule surveillaient les membres des Moudjahidine du peuple en Albanie. Des arrestations et des enquêtes renseignent sur le noyau d’espionnage et de terrorisme en lien avec l’arrestation d’un autre mercenaire du régime nommé Bijan Pooladrag il y a deux ans (…) Ils sont soupçonnés d’être membres d’un groupe d’espionnage, dans lequel l’ancien membre de l’OMPI Bijan Pooladrag avait été arrêté plus tôt (…) Il est accusé par la SPAK de faire partie d’un groupe terroriste qui projetait d’attaquer de hauts responsables de l’opposition iranienne qui vivent à Achraf 3 (…) Il était chargé de photographier les membres de l’OMPI et de documenter les lieux où ils se rendaient (…) Il recevait des ordres et des instructions via l’application Telegram et, selon l’enquête, il planifiait l’assassinat d’un des hauts responsables de l’OMPI. En se référant au dossier d’enquête, il semble que l’un agents du renseignement iranien ait ordonné à l’accusé de se procurer une Kalachnikov au marché noir et de trouver des individus formés aptes à commettre un meurtre. »

De même, la chaine albanaise News24.com annonçait le 16 juillet 2022 disposer d’un dossier d’enquête complet selon lequel « Aram » (pseudonyme d’Alireza Naqshzadeh, un agent des mollahs résidant en Autriche) et son équipe, ont obtenu des informations sur les localisations physiques des Moudjahidine, et se concentrait en particulier sur Maryam Radjavi, Sedigheh Hosseini, Javad Khorassan et Hassan Nayeb-Agha. L’espionnage et l’écoute électronique des communications téléphoniques et informatiques de l’OMPI, la falsification de nouvelles et la diffamation pour diaboliser l’OMPI font partie des délits commis par Bijan Pooladrag.

Le rapport d’enquête de Microsoft du 8 septembre 2022 concernant la cyberattaque contre des sites de services et gouvernementaux en Albanie a révélé comment une association du ministère du renseignement du régime iranien (ASILA) et ses membres, dont un certain nombre de mercenaires locaux nommés Olsi Jazexhi, Gjergji Thanasi, Dashamir Mersuli et Vladimir Veiss, au service du régime iranien, se sont alignés sur la propagande des hackers du régime iranien afin d’augmenter les effets du coup porté à l’Albanie.

Dans l’arrêt définitif des juges concernant Bijan Pooladrag il est précisé : « La procédure pénale à son encontre a débuté en 2019, lorsque la SPAK a envoyé le dossier au tribunal, soulevant plusieurs chefs d’inculpation dont : « Actes à des fins terroristes », « Organisation terroriste », « Participation à des actions de combat dans un État étranger » et « Organisation pour la participation à des actions de combat dans un État étranger ». Pooladrag a été accusé par la SPAK de faire partie d’une cellule terroriste destinée à attaquer de hauts responsables de l’opposition iranienne, vivant à Achraf 3. »

Selon le communiqué du tribunal du 14 décembre 2022, le mercenaire Bijan Pooladarg a finalement été condamné à 10 ans de prison ferme.

Commission de la Sécurité et du Contreterrorisme
Conseil national de la Résistance iranienne
Le 14 décembre 2025

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