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samedi 7 janvier 2023

Armita Abbasi et 14 manifestantes détenues en grève de la faim

 Armita Abbasi et un groupe de manifestantes détenues font une grève de la faim à la prison de Fardis (également appelée Kachouii), à Karaj.

Armita Abbasi a entamé une grève de la faim depuis le 2 janvier 2022, pour protester contre son statut indécis malgré près de trois mois de détention.

Armita Abbasi et 14 manifestantes
Grévistes de la faim en soutien à Armita Abbasi : Première rangée de gauche à droite : Elham Modarresi, Jasmine Haj Mirza Mohammadi, Hamideh Zeraii et Maedeh Sohrabi ; deuxième rangée de gauche à droite : Fatemeh Harbi, Somayyeh Massoumi, Niloufar Shakeri, Fatemeh Nazarinejad ; troisième rangée de gauche à droite : Fatemeh Jamalpour, Niloufar Kardouni, Marzieh Qassemi et Ensieh Moussavi. Aucune photo n’était disponible pour Fatemeh Mosleh Heydarzadeh et Shahrzad Derakhshan.

Quatorze autres manifestantes détenues ont également entamé leur grève de la faim en soutien à Armita Abbasi, et pour protester contre le manque de traitement de leurs dossiers et l’absence de soins médicaux.

Ces quatorze manifestantes en grève de la faim sont Somayyeh Massoumi, Fatemeh Harbi, Ensieh Moussavi, Fatemeh Nazarinejad, Elham Modarresi, Fatemeh Mosleh Heydarzadeh, Niloufar Shakeri, Niloufar Kardouni, Marzieh Qassemi, Shahrzad Derakhshan, Fatemeh Jamalpour, Hamideh Zeraii, Jasmine Haj Mirza Mohammadi et Maedeh Sohrabi.

La mère d’Armita Abbasi a écrit dans un message : “Le cas d’Armita Abbasi sera examiné par la première branche du tribunal révolutionnaire de Karaj le 26 janvier 2023. L’avocat de la famille n’a reçu aucune réponse et le tribunal ne l’a pas accepté comme avocat dans l’affaire d’Armita.”

Armita Abbasi, 21 ans, née en 2001, a été arrêtée fin septembre. Selon des informations qui ont fuité, elle a subi de nombreux viols collectifs après son arrestation, pour lesquels elle a été emmenée à l’hôpital.

La commission des femmes du CNRI a reçu une informations selon lequel une jeune étudiante militante a été arrêtée dans la rue. Elle a été jetée dans le fourgon des forces de sécurité de l’État. Les agents de sécurité lui ont attaché les mains et les pieds à la voiture. Ils l’ont violée dès son arrestation avant de la conduire à la prison. Armita Abbasi a subi de nombreux viols collectifs. Et, bien sûr, les agressions sexuelles ne se limitent pas aux femmes.

Armita Abbasi et 14 manifestantes détenues
Des familles de grévistes de la faim se rassemblent devant la prison pour demander leur libération.

Les familles des grévistes de la faim se rassemblent devant la prison pour demander leur libération

Le jeudi 5 janvier au matin, les familles des manifestantes détenues en grève de la faim dans la prison de Fardis (Kachouii) se sont rassemblées devant cette prison.

La prison de Kachouii est l’une des centaines de prisons et de centres de torture du régime clérical, où les prisonnières sont privées des conditions de vie et des soins médicaux de base. Des dizaines de femmes arrêtées pendant le soulèvement iranien sont détenues sous un statut indéterminé dans cette prison. Elles ont entamé une grève de la faim depuis le 2 janvier pour protester contre l’incertitude à long terme, les fausses accusations, les lourdes peines et le refus de traitement.

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