La première branche du tribunal révolutionnaire de Sari a condamné Bita Haqqani Nasimi à 18 ans de prison, à deux ans d’interdiction de quitter le pays et à la confiscation des “outils permettant de commettre des crimes” en faveur du gouvernement et a notifié son avocat.
Sari est la capitale de la province de Mazandaran, dans le nord de l’Iran, le long de la mer Caspienne. Majid Kaveh, l’avocat de Bita Haqqani Nasimi, a publié un post annonçant que le verdict est contestable.
Bita Haqqani Nasimi, 22 ans, originaire de Sari, est une blogueuse et une étudiante en arts graphiques à Sari. Les forces de sécurité l’ont arrêtée le 18 octobre 2022, lors de manifestations nationales. Après avoir été interrogée, elle a été transférée à la prison de Qaemchahr.
Pendant l’interrogatoire, Bita Haqqani Nasimi a été accusée de “Corruption sur terre“.
Nazli Saeedi condamnée à 15 mois de prison et à une amende
Le tribunal de première instance de la branche I du tribunal révolutionnaire de Tabriz a condamné Nazli Saeedi à 15 mois de prison pour “rassemblement et collusion contre la sécurité nationale” et à payer une amende de 10 millions de tomans et une interdiction de quitter le pays pendant deux ans pour “propagande contre l’État”. Le jugement doit encore être confirmé par une cour d’appel.
Nazli Saeedi est étudiante en quatrième année de médecine à l’université d’Ardabil et étudiante invitée en septième semestre à l’université des sciences médicales de Tabriz.
Le 26 octobre 2022, Nazli Saeedi a été arrêtée pour avoir porté des tracts et retiré le voile obligatoire lors de manifestations nationales. Le 19 décembre 2022, elle a été temporairement libérée sous caution en tenant compte de son dossier médical et de son incapacité à supporter l’emprisonnement.
Plus de 30 000 manifestants ont été emprisonnés et torturés au cours du soulèvement iranien qui a débuté il y a quatre mois, le 16 septembre. Un nombre important de ces prisonniers sont des femmes et des filles courageuses d’Iran.
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