Le député britannique Bob Blackman interviewé sur le soulèvement iranien

 CSDHI – Le député britannique, Bob Blackman, qui est également un membre éminent du Comité britannique pour la liberté en Iran, a parlé de l’objectif du débat parlementaire du 12 janvier à la Chambre des communes et de son point de vue sur l’avenir de l’Iran.

L’objectif du débat parlementaire était d’aborder la violence infligée au peuple iranien par le régime et de demander la fin de l’oppression et du recours arbitraire à la peine de mort. Mme Blackman a souligné que l’Iran a le plus grand nombre d’exécutions de femmes dans le monde et que le régime utilise la peine de mort pour maintenir son emprise sur le pouvoir.

« Il est tout à fait clair que le régime utilise la peine de mort comme un moyen de faire respecter son état de droit sur le peuple iranien et d’essayer d’étayer la tentative désespérée des mollahs de garder le contrôle de leur pays », a-t-il déclaré.

M. Blackman a également évoqué le rôle du Corps des gardiens de la révolution iranienne (les pasdarans) dans la perpétuation de la violence et la déstabilisation du Moyen-Orient par son soutien à des groupes terroristes tels que le Hezbollah, le Hamas et les Houthis. Il a demandé que les pasdarans soient désignés comme un groupe terroriste.

« Le Corps des gardiens de la révolution islamique est le bras de l’État. Ce sont eux qui mettent en œuvre ses crimes, ses crimes de guerre, ses crimes contre l’humanité, contre le peuple iranien. Et non seulement ils le font en Iran, mais bien sûr, ils encouragent le terrorisme dans le monde entier et en Occident », a-t-il poursuivi. « Vous ne pouvez pas faire confiance aux pasdarans. Ils sont une force du mal et devraient donc être prescrits et, très important, tous leurs actifs saisis et utilisés au profit du peuple d’Iran. »

Blackman a déclaré que l’Iran est à un point de basculement et que le régime a deux choix : soit poursuivre sa répression violente, ce qui entraînera sa chute, soit organiser des élections démocratiques correctes et rétablir les droits de l’homme. Le régime ne fera jamais ce dernier choix, et les manifestations se poursuivront donc jusqu’à ce qu’il y ait un changement de régime. M. Blackman a demandé aux alliés des Nations Unies d’imposer des sanctions au chef suprême, au président, au premier ministre et aux principaux responsables.

Le député a conclu son discours en exprimant son soutien à la résistance iranienne et au courageux peuple iranien dans leur lutte pour la démocratie, les droits de l’homme et la libération de l’oppression.

Source : Stop au Fondamentalisme