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dimanche 1 janvier 2023

Iran : 12 exécutions en une semaine, au moins 78 prisonniers exécutés en décembre

 Appel à une action immédiate pour qu’une mission internationale visite les prisons en Iran et force le régime à stopper les exécutions

Par crainte de la propagation du soulèvement et du renversement inévitable de son régime, Ali Khamenei poursuit les exécutions sans relâche. A l’aube du 28 décembre, les mercenaires de Khamenei ont envoyé à la potence le condamné Ebrahim Ajali, blessé par les tirs des gardiens lors de l’émeute à la prison centrale de Karadj, ainsi que Davoud Youssefi, qui était lui aussi en isolement après le raid des forces répressives sur la prison. Ils ont été pendus dans ce centre pénitencier. Le 17 décembre, lorsque des détenus de la centrale de Karadj ont protesté contre le transfert de quatre prisonniers devant être exécutés, les forces répressives avaient ouvert le feu, tuant et blessant un certain nombre d’entre eux.

Le même jour, deux détenus, Hamid Nejati et Mohsen Nejati, ont été pendus à la prison de Gohardacht, ainsi qu’un ressortissant afghan nommé Davoud Rahmat Ali à la prison d’Adel Abad de Chiraz, et un autre prisonnier, Hossein Taati, à la prison de Hamadan. Le 26 décembre, un autre prisonnier, Hamed Ebrahimi, a été pendu à la prison centrale d’Ispahan, et un détenu nommé Elias Raïssi a été pendu à la prison de Zahedan. Le 23 décembre, un détenu nommé Nizamoddine Borhanzehi a été pendu à la prison d’Iranchahr et le 22 décembre, trois prisonniers ont été pendus à la prison d’Adel Abad de Chiraz.

Ainsi, le nombre d’exécutions en décembre 2022 s’élève à au moins 78.

La Résistance iranienne insiste à nouveau sur la nécessité d’une action immédiate des Nations Unies, de l’Union européenne et de ses Etats membres pour forcer le régime des mollahs à cesser les exécutions et les meurtres. Elle souligne qu’une mission internationale doit visiter les prisons du régime et rencontrer les prisonniers. Le régime des mollahs, qui pratique le plus grand nombre d’exécutions loin devant les autres pays, doit être mis au ban de la communauté internationale et ses responsables doivent être traduits en justice pour quatre décennies de génocide et de crimes contre l’humanité.

Secrétariat du Conseil national de la Résistance iranienne
Le 1er janvier 2023

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