Un certain nombre de femmes et de jeunes filles courageuses arrêtées pendant le soulèvement national en Iran ont entamé des grèves de la faim pour protester contre leur détention prolongée, les harcèlements, leurs horribles conditions de détention, les fausses accusations portées contre elles et le manque d’attention portée à leur cas.
Elham Modarresi, Armita Abbasi et d’autres femmes détenues dans une prison de Karadj ont été torturées et agressées sexuellement par les forces de sécurité avant d’y être transférées.
D’autre part, le ministère du Renseignement (VEVAK) et le Corps des pasdarans ont fait pression sur de nombreuses familles de manifestants détenus pour qu’elles gardent le silence sur la situation de leurs enfants. Ils ont faussement promis aux familles d’accélérer la libération de leurs enfants si elles gardaient le silence.
La commission des Femmes du Conseil national de la Résistance iranienne exhorte toutes les femmes et tous les jeunes à soutenir activement les manifestants détenus pendant le soulèvement, en particulier les femmes et les filles.
La commission des Femmes du CNRI attire l’attention du Haut-Commissaire des Nations Unies pour les droits de l’homme, du Rapporteur spécial sur la situation des droits de l’homme en Iran, et en particulier de la Mission d’enquête des Nations Unies pour condamner avec fermeté le traitement des femmes détenues par le régime clérical.
La commission des Femmes du CNRI appelle à une action urgente pour sauver la vie des femmes en grève de la faim dans la prison de Karaj.
Commission des Femmes du Conseil national de la Résistance iranienne
Le 3 janvier 2023
Lire le communiqué ici sur le site.
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