Tahereh Bejervani est la veuve d’Ali Fotouhi, qui a été directement abattu par les forces de sécurité lors du soulèvement de novembre 2019.
Tahereh Bejervani fait partie des familles des victimes tuées pendant le soulèvement de novembre 2019 qui demandent justice pour leurs proches. Elle a été arrêtée le 21 décembre 2022 sur son lieu de travail à Chahrak-e Qods, dans la banlieue de Téhéran.
Le 1er janvier 2023, Tahereh Bejervani a appelé sa famille pour lui dire qu’elle était détenue dans le quartier 209 de la prison d’Evine. Elle a déclaré que pendant sa détention, elle n’avait été interrogée qu’une seule fois.
Les médias sociaux indiquent que Mme Bejervani a subi des pressions pour accepter des accusations forgées de toutes pièces par les forces de sécurité.
Niloufar Mohandes arrêtée lors d’une manifestation devant la prison de Gohardacht
Niloufar Mohandes, 17 ans, a été arrêtée lors d’une manifestation organisée par les familles de manifestants détenus devant la prison de Gohardacht (Rajaii Chahr) à Karaj et emmenée dans un lieu inconnu.
Aux premières heures du 12 janvier 2023, les familles de prisonniers et de nombreux jeunes se sont rassemblés devant la prison de Gohardacht pour empêcher l’exécution des manifestants détenus Mohammad Ghobadlou et Mohammad Broghani. Ils ont scandé des slogans jusqu’à l’aube, demandant d’empêcher son exécution.
Niloufar Mohandes avait rejoint le rassemblement devant la prison de Gohardacht pour protester contre l’exécution de Mohammad Ghobadlou et Mohammad Broghani, mais elle a été arrêtée.
À ce jour, aucune institution n’a assumé la responsabilité de cette arrestation et n’a répondu à sa famille.
Mahboubeh Mousavi a disparu après avoir été poursuivie par des agents du régime
Mahboubeh Mousavi, 26 ans, a été blessée par derrière lors d’une manifestation dans le quartier de Padadchahr à Ahvaz, puis a disparu.
Mahboubeh Mousavi, originaire d’Ahvaz, a été blessée par les forces de police le 11 décembre 2022, lors des manifestations nationales. Mahboubeh Mousavi est entré dans un appartement après avoir été blessée et a disparu depuis.
Mahsa Salehi arrêtée sur la place de la Liberté
Mahsa Salehi, 17 ans, a été arrêtée sur la place de la Liberté le 8 janvier 2023, pour avoir aidé des manifestants arrêtés à s’échapper d’un fourgon de police pendant les manifestations nationales. Elle a été emmenée à la prison d’Evine, où des agents de sécurité lui ont cassé le nez et la main gauche, et ont tenté (en vain) de lui extorquer des aveux forcés.
Selon certaines informations, Mahsa Salehi est en mauvaise condition physique et ses blessures se sont infectées. Elle n’est pas autorisée à recevoir des visites.
Source: CNRI Femmes
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