Le gouvernement français a dénoncé cette semaine le sort des Européens détenus en Iran et plus précisément des sept citoyens français qui se trouvent dans des prisons iraniennes, qualifiant ces détentions d' »injustifiables et inacceptables. »
L’Iran a détenu un certain nombre d’étrangers et de binationaux au fil des ans, les accusant d’espionnage ou d’autres infractions à la sécurité de l’État. Nombre de ces Européens détenus en Iran eux ont été reconnus coupables et condamnés à l’issue de procès secrets au cours desquels des groupes de défense des droits ont affirmé qu’ils n’avaient pas bénéficié d’une procédure régulière.
Les partisans et les membres des familles de quatre des prisonniers français actuels – Louis Arnaud, Fariba Adelkhah, Benjamin Briere et Cécile Kohler – ont organisé un rassemblement solennel et silencieux pour leur libération samedi sur une place surplombant la Seine.
Les partisans ont déclaré que tous avaient été accusés à tort et que certains étaient dans un état de santé physique ou psychologique fragile, ou placés en isolement. « Ils sont privés de leurs droits les plus fondamentaux et ne peuvent pas contacter leurs proches », ont-ils déclaré dans un communiqué.
Arnaud a été arrêté le 28 septembre alors qu’il voyageait en Iran en tant que touriste, selon le ministère français des affaires étrangères. Un autre prisonnier, Bernard Phelan, a été arrêté l’année dernière et a besoin de soins médicaux qui ne lui sont pas fournis, selon le ministère.
Plus tôt dans la journée, des dizaines de personnes se sont rassemblées dans un parc situé sous la Tour Eiffel pour manifester leur soutien à Olivier Vandecasteele, un travailleur humanitaire belge détenu. Vandecasteele, qui a travaillé pendant de nombreuses années pour l’organisation humanitaire Médecins du monde, a été arrêté à Téhéran en février 2022. Médecins du monde a déclaré que les conditions de sa détention mettaient la vie de Vandecasteele en danger.
La plupart des prisonniers européens détenus en Iran ont été arrêtés avant les manifestations qui secouent l’Iran depuis septembre, suite à la mort d’une jeune femme, Mahsa Amini, en garde à vue. L’inquiétude suscitée par ces détentions s’est accrue à mesure que les autorités iraniennes répriment les manifestants.
Source : VOA / CSDHI
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