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mardi 28 février 2023

Iran – Exécution de 8 prisonniers, dont deux femmes, en deux jours

 18 exécutions depuis le 20 février, dont deux prisonniers politiques

La participation du ministre des affaires étrangères du régime au Conseil des droits de l’homme : une insulte aux victimes et le mépris des valeurs des droits humains

La machine à exécuter et à tuer du fascisme religieux au pouvoir en Iran ne s’arrête pas, même pendant le discours de son ministre des affaires étrangères au Conseil des droits de l’homme de l’ONU à Genève. En huit jours, depuis le 20 février, au moins 18 prisonniers ont été exécutés. Ce régime ne peut gouverner que par la torture et les exécutions.

Les bourreaux du régime ont pendu deux prisonniers baloutches, Hadi Arbabi et Mohammad Eshaq Gorgij, détenus depuis 2019, à la prison de Zahedan ce matin, lundi 27 février. Le dimanche 26 février, cinq prisonniers dont deux femmes ont été pendus à la prison de Birjand et un autre prisonnier nommé Hamid Rahimi à la prison de Sanandaj.

Le 22 février, Mohammad Rassoul Cholaki a été exécuté à la prison d’Ilam. Le 21 février, Davoud Rokjan a été exécuté à la prison de Birjand, et le lundi 20 février, deux frères baloutches, Alireza et Safar Mohammad Pour, ont été pendus à la prison de Torbat-e-Jam. Le 20 février, un prisonnier kurde, Moslem Moradi, a été exécuté à la prison centrale de Sanandaj.

L’exécution de cinq autres condamnés, dont les prisonniers politiques Hassan Obayat et Sarkut Ahmadi, avait déjà été annoncée entre les 20 et 22 février.

La présence et le discours de Hossein Amir-Abdollahian, ministre des Affaires étrangères du régime et proche collaborateur de Qassem Soleimani, l’ancien commandant de la Force Qods, à la session du Conseil des droits de l’homme de l’ONU à Genève est une insulte aux milliers de victimes des violations des droits humains en Iran et un piétinement des valeurs pour lesquelles la communauté internationale a sacrifié des dizaines de millions de personnes.

Le Conseil de sécurité des Nations unies doit être saisi du dossier des crimes de ce régime. Ses dirigeants, en particulier Ali Khamenei, son président Ebrahim Raïssi, et son chef du pouvoir judiciaire Gholam Hossein Mohseni Eje’i, doivent être traduits en justice pour quatre décennies de génocide et de crimes contre l’humanité.

Secrétariat du Conseil national de la Résistance iranienne

Le 27 février 2023

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