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mardi 21 février 2023

L’ancien ministre allemand de la Défense, Franz-Josef Jung, critique le MSC et soutient le plan en dix points de Mme Radjavi

 Lors du rassemblement des partisans de la Résistance iranienne à Munich le 17 février, l’ancien ministre allemand de la Défense, le Dr Franz-Josef Jung, a salué l’activisme et les efforts des participants au rassemblement et a critiqué les organisateurs de la Conférence sur la sécurité de Munich pour avoir invité la progéniture de l’ancien dictateur.

Dans son discours, M. Jung a évoqué les manifestations en cours en Iran, qui durent depuis cinq mois, et le désir du peuple iranien de liberté, de démocratie, d’État de droit et de Droits de l’Homme. Il a fait remarquer que le régime des mollahs a été désinvité de la conférence de cette année en raison, entre autres, des manifestations, mais il a qualifié l’invitation de Reza Pahlavi de mauvaise décision. L’ancien ministre allemand de la défense a fait valoir que sans une condamnation claire des actions passées de la dynastie Pahlavi, Reza Pahlavi ne devrait pas participer à la conférence. L’orateur a également exprimé son soutien au plan en 10 points de la présidente élue du CNRI, Mme Maryam Radjavi, pour la démocratie en Iran et a déclaré qu’il défendait fermement ces valeurs.

Vous trouverez ci-dessous l’allocution de l’ancien ministre allemand de la Défense, le Dr Franz-Josef Jung.

Je salue tous les participants ici à Munich qui se dressent contre le régime théocratique au pouvoir en Iran. La conférence sur la stratégie de sécurité mondiale se déroule ici aujourd’hui. Des hommes politiques de haut rang, des représentants de l’économie et de la société jusqu’au vice-président américain.

L’Iran est un sujet de cette conférence depuis de nombreuses années, en particulier le sujet des armes nucléaires. Mais aussi la répression violente des manifestations en Iran. A travers les manifestations qui ont duré 5 mois, le peuple iranien a clairement fait savoir qu’il ne voulait aucune forme de dictature en Iran.

Cela inclut également la dictature du Shah, qui a pris fin en 1979. Malheureusement, elle a été suivie par la dictature des mollahs, qui répriment violemment le peuple iranien depuis 44 ans.

Le soulèvement national du peuple iranien depuis 5 mois a provoqué une remise en question de la Conférence de Munich sur la sécurité. Le régime des mollahs n’a pas été invité à participer à l’événement de cette année. Cette décision est chaleureusement accueillie par la Résistance iranienne.

La Résistance, cependant, contredit l’invitation du fils du Shah, Reza Pahlavi, pour la conférence de cette année. Ils y voient un affront aux manifestants qui, depuis 5 mois, risquent leur vie dans les rues d’Iran.

La dynastie Pahlavi est arrivée au pouvoir par un coup d’État et a été responsable de nombreux massacres dans tout l’Iran.

Sans une condamnation claire et une prise de distance avec cette dictature, Reza Pahlavi ne devrait pas participer à la Conférence de Munich sur la sécurité. En outre, Reza Pahlavi a confirmé à plusieurs reprises qu’il avait besoin des Gardiens de la révolution islamique et des milices Basij pour assurer sa prétention au pouvoir.

Les pasdaran sont responsable de la répression brutale du soulèvement iranien et figure sur la liste des organisations terroristes des États-Unis. Ils sont les principaux responsables de la mort de centaines d’hommes, de femmes et d’enfants. Cela ne peut pas être le nouveau départ de l’Iran.

L’Iran a besoin de liberté, de démocratie, d’un État de droit et de Droits de l’Homme.

Cela inclut le plan en 10 points de Mme Maryam Radjavi qui est l’alternative démocratique. Je suis fermement à vos côtés pour défendre ces valeurs et je vous souhaite le meilleur.

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