Sarvnaz Ahmadi a été arrêtée avec son mari le 6 novembre 2022, lors des manifestations nationales.
Le procès préliminaire examinant les charges retenues contre elle s’est tenu à la section 15 du tribunal révolutionnaire de Téhéran. Sarvnaz Ahmadi a été condamnée à cinq ans d’emprisonnement pour “rassemblement et collusion en vue de perturber la sécurité nationale” et à un an d’emprisonnement pour “propagande contre l’État”, soit six ans d’emprisonnement au total.
Sarvnaz Ahmadi a été temporairement libérée sous caution le 7 décembre 2022.
Tahereh Bejervani condamné à un an et demi de prison
La première section du tribunal révolutionnaire de Chahriar a condamné Tahereh Bejervani à un an et six mois de prison.
Tahereh Bejervani est la veuve d’Ali Fotouhi, l’un des martyrs du soulèvement de novembre 2019. Elle est actuellement détenue à la prison d’Evine. Elle est accusée d’avoir “insulté le guide (des mollahs)”.
Tahereh Bejervani a été arrêtée le 21 décembre 2022 sur son lieu de travail à Shahrak-e Qods.
Les forces de sécurité l’ont emmenée au centre de détention du ministère des renseignements, dans le quartier 209 de la prison d’Evine. Elle a été transférée au quartier des femmes d’Evine après 33 jours et la fin de ses interrogatoires.
Elham Afkari libérée avec un bracelet électronique à la cheville
Elham Afkari a été libérée le dimanche 12 mars 2023 de la prison d’Adelabad à Chiraz. Elle purgera sa peine de cinq ans en résidence surveillée, avec un bracelet électronique à la cheville.
Elham Afkari est la sœur du champion national Navid Afkari, qui a été pendu à la prison d’Adelabad le 13 septembre 2020. Navid a été arrêté et détenu pendant les manifestations d’août 2018. Il a été accusé de “faire la guerre à Dieu” et condamné à une double exécution, à six ans et demi de prison et à 74 coups de fouet. Il n’a pas été informé de son exécution et n’a pas vu sa famille pour la dernière fois.
Elham Afkari a été arrêtée le 10 novembre 2022 et transférée au centre de détention du Département des renseignements à Chiraz.
Elham Afkari a demandé justice pour son frère. Les médias d’État ont annoncé qu’elle était accusée d’avoir “l’intention de perturber la sécurité nationale en participant aux appels lancés par des opposants au gouvernement dans l’espace virtuel”. Elle a été condamnée à cinq ans de prison et s’est vu interdire de quitter le pays et d’exercer des activités dans le cyberespace pendant deux ans.
Source : CNRI Femme
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