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vendredi 10 mars 2023

Etat d’alerte maximum des forces répressives en Iran du 13 au 18 mars

 · La traditionnelle fête du feu de fin d’année ne doit se tenir dans aucune place ou rue. Elle devra se limiter aux quartiers et aux ruelles

· Le dispositif de sécurité à Téhéran déploiera un ensemble de 45.000 agents

· Mission : Stationnement dans 250 points situés dans des lieux « vulnérables » à Téhéran, prévention de la formation de rassemblements, protection et surveillance des lieux sensibles et des bâtiments officiels, identification et arrestation des émeutiers organisés, des principaux meneurs et des graffiteurs de slogans.

Selon des informations fiables de l’intérieur du régime, les points les plus importants du plan communiqué aux organes répressifs pour faire face à « d’éventuels troubles » pour la traditionnelle Fête du feu qui se tient la nuit du dernier mardi de l’année iranienne [qui se termine le 20 mars] sont les suivants. La commission de la Sécurité et du Contre-terrorisme du Conseil national de la Résistance iranienne (CNRI) attire l’attention des Iraniens et de la jeunesse insurgée dans tout le pays sur ces questions. Il s’agit d’être vigilant et d’avoir la préparation nécessaire à la campagne de la Fête du feu et de ne pas être pris de court.

1- Etat d’alerte à 100% de la police, du corps des pasdarans, de la milice du Bassidj et des services de renseignement du lundi 13 mars au samedi 18 mars. Cet état d’alerte comprend aussi l’ensemble des unités et organes subordonnés.

2- La police est chargée de la sécurité et de l’ordre en ville. Les pasdarans et la milice du Bassidj jouent un rôle de soutien et le ministère du renseignement exécute ses propres missions.

3- A Téhéran, la 27e division, les brigades de commandos « Al-Zahra » et « Al-Mohammad », 5 unités de sécurité et l’unité Fatahine sont toutes en alerte dans leurs centres.

4- Les bataillons « Imam Ali » des quartiers de Téhéran seront chargés de lancer des patrouilles dans leur secteur.

5- Les bataillons « Beit al-Moghadass » sont stationnés dans les secteurs des centres du Bassidj pour les protéger et aussi pour être présents dans leur zone de protection.

6- Chaque commissariat, en coordination avec son propre secteur, emploie des miliciens du Bassidj (4 à 6) pour une patrouille conjointe sous le nom de Razavioun.

7- Il y a 21 000 agents de police prêts et 24 000 pasdarans et bassidjis stationnées dans 250 points « vulnérables ».

8- Les patrouilles de police sont effectuées en voiture, à moto et à pied. Les agents de ces patrouilles sont fournis par les commissariats, des unités d’urgence et les unités spéciales.

9- La police FATA (Espace de production et d’échange des informations) surveille l’espace virtuel et se concentre sur les appels passés dans les réseaux sociaux. Elle identifie des lieux de regroupement des jeunes afin que les forces de police soient déjà stationnées sur place et empêchent la formation de rassemblements.

10- Les points de contrôle de la police de la circulation (guidage et conduite) sont établis sur les routes principales et les goulets d’étranglement dans un plan général. Si nécessaire, elle isolera différents itinéraires et points échappant au contrôle des forces répressives, pour y faire intervenir les unités d’urgence ou les unités spéciales.

11- Les forces de police de la « sécurité publique » en uniforme et en civil sont stationnées à différents endroits pour envoyer en permanence des rapports sur la situation ; le commandement supérieur enverra des forces en fonction de leurs rapports.

12- Les forces en formation (élèves de police gradés et officiers de police) sont utilisées comme aide et incluses dans la combinaison des patrouilles à pied et motorisées.

13- La mission des forces à Téhéran : empêcher la formation de rassemblements, protéger et garder les lieux sensibles et les bâtiments officiels, identifier et arrêter les émeutiers organisés, les principaux meneurs et les graffiteurs de slogans.

14- La célébration de la fête du feu doit être centrée sur les ruelles et les quartiers et du fait que la circulation a lieu dans les rues et les passages, aucune artère, place ou rue ne doit donner lieu à la célébration de la Fête du feu le dernier mardi de l’année. 

Commission de la Sécurité et du Contre-terrorisme

Secrétariat du Conseil national de la Résistance iranienne

Le 8 mars 2023

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