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mardi 28 mars 2023

La prisonnière politique Massoumeh Senobari privée de ses droits fondamentaux et détenue à l’isolement

 La prisonnière politique Massoumeh Senobari n’a pas le droit de parler aux autres détenues.

La prisonnière politique Massoumeh Senobari est actuellement détenue dans le quartier de quarantaine de la prison Fardis de Karaj, alias la prison Kachouii. Elle est privée de tous ses droits en tant que prisonnière politique et passe son temps dans des conditions horribles. Elle est privée d’air frais, est détenue à l’isolement et n’a pas la possibilité de voir les autres détenues. La prisonnière politique Massoumeh Senobari a été condamnée à 7,5 ans de prison.

Une source informée a rapporté de la prison de Kachouii que la prisonnière politique Massoumeh Senobari est détenue à l’isolement dans le quartier des femmes. Contrairement aux autres détenues, elle dispose d’un temps limité pour contacter sa famille.

Selon le verdict du tribunal, la prisonnière politique Massoumeh Senobari n’est pas autorisée à communiquer avec les autres détenues et doit être détenue dans une prison “à portes fermées”. Elle ne peut prendre l’air qu’une heure tous les deux jours. Les autres détenues sont retirées de la cour pendant son temps d’air libre, afin qu’elle ne puisse pas parler aux autres.

Massoumeh Senobari est originaire de Tabriz. Elle a été arrêtée à Karaj le 13 décembre 2022 et transférée au département des renseignements de la ville. Le 4 janvier 2023, elle a été transférée au quartier des femmes de la prison de Kachouii après 40 jours d’interrogatoire.

Massoumeh Senobari est accusée d’avoir dirigé les manifestations.

La première section du tribunal révolutionnaire de Karaj l’a jugée le 5 mars 2023 et l’a condamnée à 7,5 ans de prison. Elle a été accusée de “participation à des actes contre l’État en tant que membre de l’OMPI” et de “propagande contre l’État en participant à des rassemblements illégaux, à des campagnes publicitaires, en écrivant des graffitis sur les murs et en distribuant les photos des dirigeants de l’OMPI”.

Massoumeh Senobari a été arrêtée le 31 décembre 2022 à Karaj et transférée à la prison de Fardis (Kachouii). La famille de Mme Senobari n’est pas au courant de son état de santé et s’inquiète pour elle.

Massoumeh Senobari, fille de Mohammad Ali, est née en 1988 à Tabriz et a une fille. Elle a été condamnée à huit ans de prison pour “propagande contre l’État” et “insulte” au guide suprême des mollahs et a été incarcérée dans le quartier des femmes de la prison centrale de Tabriz.

Massoumeh Senobari a été arrêtée le 24 février 2019 et transférée au centre de détention du département des renseignements de Tabriz. Elle a été brutalement torturée pendant l’interrogatoire et ne pouvait pas marcher à cause des coups de fouet violents qu’elle recevait. Les coups qu’elle a reçus à la tête ont brouillé sa vision. Sa jambe s’est brisée sous la torture et son talon s’est fissuré. Elle a été libérée en août 2019 contre une caution de 600 millions de tomans jusqu’à son procès.

Massoumeh Senobari a été de nouveau arrêtée le 5 février 2020, sans convocation préalable, au domicile de sa sœur et soumise à de graves tortures. En octobre 2020, lors de l’épidémie de coronavirus à la prison centrale de Tabriz, elle a été infectée par la maladie de Covid-19.

La prisonnière politique Massoumeh Senobari souffre également de problèmes cardiaques, mais les autorités de la prison de Tabriz l’ont empêchée de recevoir les médicaments fournis par sa famille. Elle a finalement été libérée en 2021.

Mme Senobari a de nouveau été arrêtée à Karaj et transférée à la prison de Fardis (Kechoui) le 31 décembre 2022, et il n’y a aucune information sur son état de santé.

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