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mercredi 15 mars 2023

Le général Wesley Clark, ancien commandant général de l’OTAN, à la conférence du CNRI à Washington

 Le samedi 11 mars 2023, un réunion du CNRI à Washington a réunis plusieurs personnalités américaines de premiers plans venus soutenir le combat du peuple iranien pour le changement de régime et le plan en dix Maryam Radjavi pour un libre et démocratique. Outre l’ancien vice-président Mike Pence, l’ancien sénateur Sam Brownback, l’ancien secrétaire au Commerce Gary Locke, l’ancien sénateur Robert Torricelli et Maryam Radjavi ont également pris la parole.

Dans son intervention, le général Wesley Clark, ancien commandant général des puissances alliées en Europe de l’OTAN, a déclaré :

« Quelle témoignage puissant de votre capacité d’organisation aujourd’hui. Et je suis d’accord que c’est pour soutenir le soulèvement en Iran, parce que c’est ce dont nous avons besoin.

L’Iran a toujours été au centre des préoccupations des États-Unis et aujourd’hui nous vivons une époque historique. Il est temps de changements potentiellement importants en Iran et c’est également importants pour les États-Unis.

Après 1979, il y avait de l’espoir, l’espoir d’une transition démocratique en Iran. Et puis tout s’est effondré lorsqu’un religieux radical est revenu de France et a pris le contrôle avec un programme fondamentaliste. Il a mené au cours des 44 dernières années une campagne fortement anti-américaine pour l’hégémonie régionale fondée sur une répression tyrannique dans le pays et le terrorisme à l’étranger. Cela doit finir. Pour le peuple iranien, qui aspirait à la liberté et à un régime démocratique, il n’y a eu aucun répit.

Pendant des années, le MEK (OMPI) a résisté aux ayatollahs depuis des bases en Irak, puis vous avez été pris dans le conflit entre Saddam et les États-Unis, et il a fallu des années pour clarifier la situation. Maintenant que vous êtes établi en Albanie, en toute sécurité, vous êtes une force vitale pour la liberté et la démocratie. Et pas seulement en Iran, vous êtes un exemple, un exemple vivant à travers le monde.

Nous avons fait un excellent travail de promotion de la démocratie. Nous n’avons pas toujours réussi à aider les peuples et nous n’avons pas encore réussi à vous aider suffisamment, à mon avis.

Mais ces idées de liberté d’expression, liberté d’association, liberté de conscience, libre accès à l’information, le droit de choisir ses propres dirigeants, de s’habiller et de se comporter comme on l’entend, dans le respect des autres, bien sûr, façonnent les lois qui nous guident. Ces libertés sont virales et les gens le veulent. C’est universel à travers l’humanité.

Cela crée de vrais problèmes pour les dictateurs et les autocrates du monde entier.

Les États-Unis ont essayé de regagner ou d’obtenir l’engagement de l’Iran pour le plan d’action global conjoint pour freiner son programme nucléaire. Et il a été annulé, et les États-Unis ont encore tenté de le récupérer. C’est raté. Je pense que c’est essentiellement mort. Et avec elle, je crois que la politique d’accommodement du régime des ayatollahs est morte aussi.

Cette longue période d’ambiguïté régionale et l’échec des occidentaux à contrôler les ambitions des ayatollahs, touche à sa fin. Mais il ne faudrait pas que les bombes israéliennes y mettent un terme. C’est la mauvaise façon. La bonne voie est que le peuple iranien se lève.

La révolution est déjà en marche, étape par étape, avec des protestations populaires déterminées qui se multiplient. Un programme populaire, démocratique et laïc annoncé et proposé par Mme Radjavi.

Les ayatollahs tomberont. Cette transformation de l’Iran est construite sur la plus grande révolution du 21e siècle : le pouvoir, le leadership, le courage, la sagesse des femmes.

Pour prouver que les gens peuvent se gouverner, ils n’ont pas besoin d’un dictateur, d’un monarque ou d’un tyran.

Cette organisation est au cœur même de l’avenir de l’Iran. Vos décennies de résistance, de sacrifice, de détermination inébranlable, de courage et de persévérance. Je pense que c’est unique en termes d’échelle. Dans les temps modernes, il n’y a jamais rien eu de tel, dans notre compréhension de l’histoire humaine moderne.

Mais voici le défi. Après cette révolution, vous épanouirez-vous dans une nouvelle structure pour un Iran pacifique, ouvert à l’imagination humaine tout en jetant les bases d’un nouveau gouvernement ? Allez-vous rallier les technocrates et ceux qui ne sont toujours pas engagés et les millions de personnes craintives dans un nouveau système qui a été pleinement articulé mais qui n’a pas encore été testé par les feux de la peur et de la vengeance ?

Serez-vous capable d’offrir à la fois justice et pardon pour guérir une grande civilisation ? Allez-vous amener ses anciens ennemis, au regret et au repentir ? Répondrez-vous aux besoins et aux souhaits de tous les citoyens iraniens ? Je crois que les réponses à ces questions se trouvent dans le plan en dix points de Mme Radjavi. »

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