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jeudi 30 mars 2023

Les droits des citoyens et des femmes bahaïs sont systématiquement violés en Iran

 Des femmes bahaïes ont été arrêtées et condamnées à des peines de prison à Karaj et Ispahan.

Selon des sources non officielles en Iran, plus de 300 000 citoyens bahaïs vivent en Iran. Toutefois, la constitution du régime clérical ne reconnaît pas la foi bahaïe comme une religion. Les citoyens bahaïs sont privés de leur droit d’exercer leurs libertés religieuses. Leurs droits sont systématiquement violés.

L’article 18 de la Déclaration universelle des droits de l’Homme et l’article 18 du Pacte international relatif aux droits civils et politiques rappellent que toute personne a droit à la liberté de religion ou de changement de religion ou de croyance. Ils ont également le droit de parler de leur foi, individuellement ou en groupe, ouvertement ou secrètement.

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Nahaleh Shahidi Yazdi

Nahaleh Shahidi Yazdi arrêtée et emmenée dans un lieu non divulgué

Nahaleh Shahidi est une militante des droits de l’enfant et l’une des citoyennes bahaïes vivant à Karaj. Les forces de sécurité l’ont arrêtée à la gare de Kerman alors qu’elle rentrait chez elle le lundi 28 mars 2023. Elle a été transférée dans un lieu non divulgué. Aucune information n’est disponible sur son lieu de détention et sur les charges retenues contre Nahaleh Shahidi Yazdi.

Nahaleh Shahidi Yazdi avait déjà été arrêtée en mars 2020 pour avoir enseigné à des enfants victimes du tremblement de terre à Bam, dans la province de Kerman. Le tribunal révolutionnaire de Kerman l’a condamnée à deux ans de prison et un an de sursis.

Les droits des citoyens et des femmes bahaïs sont systématiquement
Parva Behdad

Parva Behdad est condamnée à une peine de prison et à des peines complémentaires

Le tribunal révolutionnaire d’Ispahan a condamné Parva Behdad à trois ans de prison, deux ans d’interdiction de quitter le pays, 24 millions de tomans d’amende en espèces et à participer à des cours d’idéologie.

Parva Behdad est l’une des citoyennes bahaies vivant à Ispahan. Elle a été arrêtée le 14 novembre 2022. Après 21 jours de détention à l’isolement, elle a été transférée à la prison de Dowlatabad d’Ispahan. Elle a finalement été libérée sous caution le 18 décembre 2022.

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