« Je vous implore, monsieur, de placer la vie et la liberté d’Américains innocents au-dessus de toutes les considérations politiques et de faire ce qui est nécessaire pour mettre fin à ce cauchemar et nous ramener à la maison », a déclaré Siamak Namazi à Christiane Amanpour, de CNN, lors d’un entretien téléphonique.
Namazi, 51 ans, parlait en son nom, en celui d’Emad Shargi, 58 ans, homme d’affaires et citoyen américain, et en celui de l’écologiste Morad Tahbaz, 67 ans, qui possède à la fois la nationalité américaine et la nationalité britannique.
Le citoyen américain a lancé un appel similaire dans une lettre adressée à M. Biden le 16 janvier, sept ans après que l’Iran a libéré cinq citoyens américains dans le cadre d’un échange de prisonniers qui a coïncidé avec la mise en œuvre de l’accord sur le nucléaire iranien négocié en 2015 par le président américain Barrack Obama.
« Je reste profondément préoccupé par le fait que la Maison Blanche ne se rende pas compte de la gravité de notre situation », a-t-il déclaré, précisant que lui, Tahbaz et Shargi étaient désormais tous détenus au même endroit. Au début de sa détention, M. Namazi a déclaré avoir passé des mois enfermé dans une cellule, dormant à même le sol.
Le citoyen américain, Siamak Namazi a également qualifié de « blessant et bouleversant » le fait que M. Biden n’ait pas rencontré sa famille « simplement pour leur donner quelques mots d’assurance ».
Un porte-parole de la Maison Blanche a déclaré sous couvert d’anonymat que « l’emprisonnement injuste et l’exploitation par l’Iran de citoyens américains à des fins politiques sont scandaleux, inhumains et contraires aux normes internationales ».
« De hauts responsables de la Maison Blanche et du Département d’État rencontrent et consultent régulièrement la famille Namazi, et nous continuerons à le faire jusqu’à ce que cette détention inacceptable prenne fin », a ajouté le porte-parole.
La mission de l’Iran auprès des Nations unies n’a pas immédiatement répondu à une demande de commentaire.
Source : VOA/ CSDHI
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