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jeudi 13 avril 2023

Conférence au Parlement italien : On discute de la construction d’une République démocratique en Iran

– Le 12 avril, une conférence de presse a eu lieu au Parlement italien, où un groupe de sénateurs italiens a annoncé une nouvelle initiative bipartisane pour un changement de la politique sur l’Iran.

La conférence a réuni d’éminents membres du Parlement italien, notamment les sénateurs Giulio Terzi, Lucio Malan et Marco Scurria, ainsi que les représentants Elisabetta Gardini, Emanuele Pozzolo et Stefania Ascari.

La conférence au Parlement italien a abordé l’impact des manifestations du peuple iranien pour la liberté et l’empoisonnement des écolières en Iran, et a appelé à la mise à l’index du Corps des gardiens de la révolution islamique (les pasdarans).

Cette initiative fait suite à des mois de manifestations anti-régime en Iran, réprimées brutalement par le régime, entraînant la mort de 750 manifestants.

Lors de la conférence, Mme Maryam Radjavi, présidente élue du Conseil national de la Résistance iranienne (CNRI), a parlé de l’importance du soutien du Sénat italien au soulèvement et à la Résistance iraniens. Elle a salué le rejet par le Sénat de la dictature monarchique et religieuse, une étape cruciale vers l’adhésion aux programmes de la Résistance iranienne.

Mme Radjavi a souligné que la responsabilité de faire avancer le soulèvement incombe à l’alternative démocratique, à savoir le CNRI, une coalition de groupes et d’individus de diverses tendances politiques et idéologiques. Fondé il y a 42 ans pour renverser le régime, le CNRI vise à construire un avenir basé sur la souveraineté du peuple et des principes fondamentaux tels que l’égalité des sexes, l’autonomie des nationalités, l’abolition de la peine de mort et un Iran non nucléaire.

Elle a rappelé que lors du soulèvement de 2009, l’ambassade d’Italie à Téhéran avait offert un refuge aux manifestants qui fuyaient les pasdarans. Aujourd’hui, le peuple iranien espère que l’Italie adoptera une position plus ferme contre le régime et déclarera les pasdarans comme une organisation terroriste, cessera tout commerce avec le régime et ne fournira pas de carburant à la machine de la répression, du terrorisme et du bellicisme.

Mme Radjavi a souligné devant le Parlement italien que la détermination du peuple iranien à atteindre la liberté et la démocratie ne peut pas être supprimée. Le régime clérical est incapable de maintenir son autorité face à la vague de soulèvements. Elle a appelé les gouvernements occidentaux à revoir fondamentalement leur politique à l’égard de l’Iran et à se solidariser avec le peuple iranien. Le grand soulèvement iranien a changé de manière irréversible les conditions de la société iranienne et le statut du régime.

Giulio Terzi a souligné l’importance de comprendre la situation en Iran, félicitant Mme Radjavi et le peuple d’Achraf pour avoir représenté le peuple iranien et son mouvement de résistance.

M. Terzi a rappelé que les martyrs de la résistance ont sacrifié leur vie pour s’opposer au régime. Il a recommandé qu’une délégation du Parlement italien se rende à Achraf 3 pour mieux comprendre la situation.

Emanuele Pozzolo a exprimé sa fierté de voir le régime s’opposer à leur visite à Achraf 3 et la nécessité d’exprimer la solidarité avec le peuple iranien.

Marco Scurria a insisté sur la nécessité de soutenir fermement le peuple iranien et son mouvement de résistance, notamment en soumettant la question de l’Iran à la prochaine réunion du Conseil des droits humains.

Andrea Di Giuseppe a appelé à un changement de la politique des gouvernements occidentaux à l’égard de l’Iran et a insisté sur la nécessité d’être solidaire du peuple iranien.

Stefania Ascari a souligné l’importance pour les législateurs de visiter le musée Ashraf 3 pour voir les luttes du peuple iranien. Elle a appelé le Parlement italien à se solidariser avec eux et à ne pas rester silencieux.

Les orateurs de la conférence au Parlement italien ont recommandé une nouvelle politique à l’égard de l’Iran, y compris l’inscription des pasdarans sur la liste noire, car le régime tente d’étouffer toute forme de résistance. Ils ont souligné l’importance de soutenir ceux qui croient en la liberté et de ne pas céder aux exigences du régime.

Source : INU/ CSDHI 

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