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mercredi 5 avril 2023

Des étudiantes victimes d’empoisonnement lors de la réouverture des écoles en Iran

 Le responsable des urgences pré-hospitalières en Azerbaïdjan oriental a signalé l’empoisonnement de 20 étudiantes dans une école de filles du district de Baghmicheh à Tabriz. Ces élèves ont eu des difficultés respiratoires le mardi 4 avril 2023 et ont été transférées à l’hôpital Sina. (Agence de presse gouvernementale ILNA – 4 avril 2023)

De même, huit étudiantes du lycée pour filles Sahar, dans le district de Dolat Abad, à Ispahan, ont présenté des symptômes d’empoisonnement et ont été transférées à l’hôpital Imam Reza pour y être soignées. (Site Internet de l’État ROKNA, 4 avril 2023)

Lors d’un autre incident survenu le premier jour de la réouverture des écoles, cinq étudiantes de Naqadeh, dans la province de l’Azerbaïdjan occidental, ont également été victimes d’un empoisonnement.

Le lundi 3 avril 2022, suite à l’incident d’empoisonnement à l’école de filles 22 Bahman à Mohammad Yar, Naqadeh, cinq étudiantes ont été transférées à l’hôpital Imam.

Cette tendance alarmante est une source de grande préoccupation et souligne la nécessité de prendre des mesures rapides pour assurer la sécurité des étudiants.

Il convient de noter qu’au début du mois de mars 2023, le porte-parole du commandement des forces de l’ordre a annoncé l’arrestation de plus de 110 personnes en rapport avec les empoisonnements en série d’étudiants dans le pays. Mohammad Reza Mir Tajeddini, membre de la commission du budget et de la planification du parlement, a également affirmé lors d’une session à huis clos du parlement que “tous les coupables cachés de ces incidents ont été arrêtés”.

Des preuves de plus en plus nombreuses indiquent l’implication d’agences liées à Khamenei et au CGRI

Les preuves de l’implication du gouvernement dans ces horribles attentats s’accumulent.

Ces crimes sont perpétrés par des organismes liés au quartier général de Khamenei, notamment le Corps des gardiens de la révolution islamique. L’empoisonnement continu de jeunes filles dans tout le pays n’aurait pas pu se faire sans leur intervention.

Ces actes cruels de terreur biologique semblent être la dernière tentative du régime iranien pour étouffer les protestations et la révolution de six mois menée par des jeunes femmes et des écolières.

Les empoisonnements au gaz en série rappellent les atrocités commises par les nazis contre les Juifs dans des camps de concentration comme Auschwitz et constituent un rappel brutal de la cruauté du régime des mollahs.

Ce crime contre l’humanité sans précédent souligne jusqu’où le régime clérical est prêt à aller pour se venger des courageuses jeunes femmes et filles qui ont défié leur autorité, déchiré les photos de leur guide suprême Ali Khamenei et scandé “A bas Khamenei” en s’opposant à l’ensemble du régime oppressif.

Les tentatives du régime clérical d’imputer à des puissances étrangères les empoisonnements en série de jeunes filles en Iran visent à dissimuler leur propre rôle dans ce crime odieux.

Le monde doit agir pour empêcher le régime de Khamenei d’utiliser les pertes humaines comme moyen de se maintenir au pouvoir, comme il l’a fait pendant la guerre de huit ans, le massacre des prisonniers politiques en 1988 et la pandémie de coronavirus.

Source: CNRI Femmes

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