Pages

lundi 10 avril 2023

Empoisonnement de centaines d’élèves dans au moins 16 établissements de sept villes

 Rassemblements de protestation de parents d’élèves à Ardebil et Divandareh

L’empoisonnement délibéré d’écolières, qui a repris après la fin des vacances de Noruz, le Nouvel An iranien, s’est intensifié. Le 8 avril, le site Shabake-Sharq écrivait : « l’empoisonnement en série des élèves se poursuit (…) Le directeur général des affaires de sécurité et d’application de la loi du gouvernorat d’Ardebil a annoncé : Environ 400 écolières ont été transportés d’urgence à l’hôpital et sont sous surveillance médical (…) Avant midi aujourd’hui, un certain nombre d’élèves des écoles de filles de Dine et Danesh, Efaf, Meraj, Khalaban, Zaker, Dadman, Baharan, Sama et d’autres écoles d’Ardebil ont été intoxiquées et présentent des symptômes de nausées et de vomissements. »

Le vice-président de l’université des sciences médicales de Jondishapur, à Ahwaz, a été cité par le média Hamshahri : « Aujourd’hui, 8 avril, nous avons reçu des rapports faisant état de l’empoisonnement d’élèves dans deux écoles de filles des villes de Haftkel et d’Ahwaz. » Le site Khabar Fori a rapporté ce 8 avril qu’à Haftkel, les lycéennes du lycée Hajar ont été empoisonnées pour la deuxième fois et 20 d’entre elles ont été transportées à l’hôpital. Les élèves des écoles de filles Parvin Etesami et Bent Al-Hada à Divandareh ont été la cible d’une attaque chimique et 15 élèves ont été transportées à l’hôpital. Les élèves de l’école de filles Fadak et d’une autre école à Naqadeh, ainsi que 20 élèves de l’école de filles Khayyam à Pardis, dans la province de Téhéran, ont été touchées par des gaz toxiques. Les parents d’élèves ont manifesté devant les établissements scolaires d’Ardebil et devant l’hôpital de Divandarreh et ont scandé des slogans hostiles au régime.

Dans ces circonstances et au cinquième mois de ces crimes à la chaîne, les justifications ridicules et les déclarations contradictoires des dirigeants du régime et des organes de sécurité, de politique et de propagande se poursuivent. Hier, Hamid Kazemi, le chef de la « Task Force d’enquête sur l’empoisonnement des élèves » au sein du parlement du régime, a été cité par le site Etemad Online, le 7 avril, déclarant : « certaines élèves peuvent faire ces choses par malice, et il est nécessaire de mettre en place des défenses non opérationnelles dans les écoles pour prévenir ces incidents (…) Je pense que dans deux semaines, nous serons en mesure de présenter un rapport sur cette question à l’assemblée plénière du Majlis. »

Mme Maryam Radjavi, présidente élue du Conseil national de la Résistance iranienne (CNRI), a déclaré que le but du régime inhumain des mollahs avec ce crime majeur et systématique est de contrer le soulèvement et de se venger des filles et des femmes qui sont au premier rang de la lutte pour le renverser. Elle a une fois de plus souligné la nécessité d’enquêtes indépendantes menées par la mission internationale d’établissement des faits et les organes compétents des Nations unies, ainsi que d’une action immédiate pour mettre fin à ce crime de grande ampleur.

Secrétariat du Conseil national de la Résistance iranienne

Le 8 avril 2023

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire