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vendredi 7 avril 2023

Le pouvoir judiciaire iranien exécute une autre femme dans la prison d’Ispahan

 Le pouvoir judiciaire iranien a exécuté une femme et un homme dans la prison de Dastgerd à Ispahan à la veille du Norouz, le nouvel an perse.

À l’aube du dimanche 19 mars 2023, le pouvoir judiciaire iranien a exécuté un homme et une femme dans la prison de Dastgerd à Ispahan.

L’identité de la femme exécutée a été confirmée comme étant Maryam Najjar. L’homme exécuté avec elle était Hassan Bahmani. Les deux prisonniers avaient été condamnés pour homicide volontaire. Ils avaient purgé leur peine à la prison de Najafabad avant d’être transférés à la prison centrale d’Ispahan pour y être pendus.

Avec l’exécution de cette femme, le nombre de femmes exécutées en Iran depuis 2007 s’élève à 209. La nouvelle de son exécution a été diffusée sur les réseaux sociaux le 6 avril. Mais les médias d’État iraniens ne l’ont pas encore rapportée.

Le système judiciaire iranien a exécuté au moins 624 personnes, dont 15 femmes, en 2022. Le nombre d’exécutions a été 1,7 fois supérieur aux 366 exécutions réalisées en 2021.

Le record mondial d’exécution de femmes

Le régime iranien est le premier détenteur du record mondial d’exécution de femmes.

La commission des femmes du Conseil national de la Résistance iranienne a compilé les noms de ces femmes dans une liste intitulée “Liste des femmes exécutées en Iran depuis 2007.”

Aucun gouvernement au monde n’a exécuté autant de femmes. Cette liste ne tient pas compte des dizaines de milliers de femmes exécutées en Iran pour des motifs politiques.

Le régime iranien est le premier détenteur du record mondial d’exécutions de femmes.

La commission des femmes du CNRI a déjà indiqué que de nombreuses femmes exécutées par le régime des mollahs étaient victimes de violences domestiques à l’encontre des femmes et avaient agi en état de légitime défense.

En moyenne, 15 femmes sont exécutées chaque année en Iran

Le régime iranien utilise ouvertement la peine de mort comme forme de châtiment. Dans de nombreux cas, les minorités religieuses et ethniques, les dissidents politiques et les femmes sont les cibles de la peine de mort de manière discriminatoire.

En 2019, le régime des mollahs a pendu 16 femmes, parallèlement à l’augmentation de la répression et des exécutions en Iran. Rien qu’en décembre 2019, six femmes ont été exécutées par le régime dans diverses prisons iraniennes.

Le régime a également exécuté 18 femmes en 2021, dont sept entre le 22 novembre et le 21 décembre 2021.

Selon les statistiques compilées par la commission des femmes du CNRI, au moins 15 femmes ont été exécutées en Iran en 2022.

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