C’est la deuxième fois qu’elle est arrêtée en moins d’un mois pour des raisons non divulguées.
La prisonnière politique kurde Sakineh Parvaneh purgeait la quatrième année de sa peine lorsqu’elle a été libérée de la prison de Vakilabad à Machad le 15 février 2023.
Mme Parvaneh avait été arrêtée le 7 mars 2023 et libérée au bout de quatre jours.
Selon des informations diffusées sur les médias sociaux, le CGRI a confisqué tous les documents d’enregistrement de Sakineh Parvaneh il y a environ quatre ans.
Bien qu’elle ait été libérée de prison, ses documents ne lui ont pas été rendus. Par conséquent, Mme Parvaneh rencontre des difficultés dans les aspects fondamentaux de sa vie tels que la location d’une maison, la recherche d’un emploi, l’achat d’une carte SIM pour téléphone portable et d’autres questions essentielles.
Informations sur la prisonnière politique Sakineh Parvaneh
Sakineh Parvaneh est née en 1988. Au début de l’automne 2019, des agents de sécurité l’ont arrêtée parce qu’elle avait rendu visite à sa famille à Soleimaniya, au Kurdistan d’Irak. Ils l’ont emmenée à la frontière entre l’Iran et l’Irak. Elle a été détenue pendant dix jours dans les centres de détention de Marivan et de Sanandaj. Elle a ensuite été transférée à la prison d’Evine à Téhéran.
Elle a subi des interrogatoires musclés sous la torture psychologique et physique dans le pavillon 2A, le pavillon 209 et le pavillon des femmes de la prison d’Evine. Pendant cette période, elle a été privée de visites.
En mars 2020, après avoir écrit des graffitis sur les murs d’Evine, elle a été envoyée à la sinistre célèbre prison de Qarchak, où elle a été détenue à l’isolement pendant quatre jours avec des menottes et des menottes aux pieds. Les gardiens de prison l’ont ensuite emmenée à l’hôpital psychiatrique d’Aminabad, à Chahre Rey. Après 25 jours à Aminabad, la prisonnière politique Sakineh Parvaneh a été renvoyée au quartier de quarantaine de la prison de Qarchak.
Le 25 mai 2020, elle a entamé une grève de la faim pour protester contre sa condamnation à cinq ans de prison, l’interdiction pendant deux ans d’appartenir à des groupes politiques et sa détention dans des conditions où la catégorie de leurs délits ne séparait pas les prisonnières.
Le 4 juillet 2020, elle est renvoyée à la prison d’Evine alors qu’elle porte des cicatrices et des ecchymoses dues aux coups reçus. En août, elle a été condamnée à deux années supplémentaires pour “émeute en prison”.
La prisonnière politique Sakineh Parvaneh a entamé plusieurs fois une grève de la faim à Evine.
Le 27 octobre 2020, elle a été transférée du quartier des femmes d’Evine à la prison de Qouchan. Elle a été envoyée en cellule d’isolement le lundi 9 novembre 2020, en réponse à sa grève de la faim depuis le 31 octobre pour protester contre sa possible relocalisation à nouveau à la Prison d’Ispahan. Au huitième jour de sa grève de la faim, elle s’est cousu les lèvres. Mais dans ces mêmes conditions, elle a été brutalisée et battue par les gardiens.
Le 13 décembre 2020, Sakineh Parvaneh a été emmenée de la prison de Qouchan à la prison centrale de Machad, où elle a été privée de visites familiales et où il lui a été interdit d’appeler chez elle.
La prisonnière politique kurde Sakineh Parvaneh a subi des pressions de la part du Corps des gardiens de la révolution islamique pour qu’elle fasse des aveux forcés contre elle-même.
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