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mardi 2 mai 2023

Des écoles iraniennes, témoins de l’empoisonnement organisé d’écolières

– Plusieurs écoles iraniennes, dont le lycée pour filles Avini à Téhéran, l’école pour filles Niayesh à Sanandaj, l’école pour filles Qudousi et l’école pour garçons Mohammadian à Kermanshah, ont été prises pour cible le 25 avril. Les élèves ont été empoisonnés et des dizaines d’entre eux ont dû être soignés à l’hôpital.

On pense qu’il s’agit d’une tentative du régime iranien, de Khamenei et des pasdarans de réprimer le soulèvement et de se venger des filles et des femmes qui ont été à l’avant-garde des manifestations en 2022 et 2023.

La veille, plusieurs autres écoles iraniennes ont été visées, notamment Maedeh, Niayesh, Mastoureh Ardalan, Me’raj et Esmat à Sanandaj, l’école de filles 22 Bahman et le lycée de filles Fatemeh Pezeshki à Mehrshahr Karaj, l’école de filles Javad Al Asad, le conservatoire de filles Fatemiyeh et le lycée de filles Javid Al Athar à Hamadan, ainsi que l’école de filles Fasainejad à Téhéran.

La direction de l’école Mastoureh Ardalan aurait récupéré les téléphones portables de tous les élèves et les aurait gardés à l’intérieur de l’école, les empêchant d’entrer ou de sortir jusqu’à la fin de la journée scolaire.

Ces attaques chimiques organisées contre les écoles iraniennes se poursuivent depuis cinq mois et ont visé plus de 500 écoles de filles dans 110 villes d’Iran. Malgré les informations faisant état de l’empoisonnement et de la mort d’élèves, le régime iranien et ses institutions ont tenté d’étouffer l’affaire et d’empêcher la vérité d’éclater au grand jour. Ceux qui ont tenté de faire connaître ces crimes ont été poursuivis et emprisonnés.

Deux décès récents dus à des attaques chimiques organisées ont été signalés sur les médias sociaux. Mahna Rahimi Mehr, à Saqqez, au Kurdistan, et Raha Hosseini, 9 ans, à Ispahan, ont été empoisonnées respectivement en avril et en mars.

 Mahna Rahimi Mehr est morte à Saqqez, au Kurdistan, et Raha Hosseini, 9 ans, à Ispahan, à la suite d’attaques chimiques organisées contre des écoles de filles en avril et en mars, respectivement.

Behzad Rahimi, un député, a fait part de ses préoccupations concernant ces attaques contre les écoles iraniennes déclarant que « l’empoisonnement en série d’élèves s’est produit à grande échelle pendant plusieurs mois et est devenu un problème difficile et non résolu ». Un autre député, Mostafa Reza Hosseini, a critiqué la réponse du gouvernement et a demandé pourquoi davantage de mesures n’ont pas été prises pour arrêter les responsables de ces attaques chimiques organisées.

Source : Stop Fundamentalism

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