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jeudi 25 mai 2023

Le Comité des représentants roumains appelle à une action internationale pour mettre fin aux atrocités en Iran

 Le Comité des représentants roumains pour un Iran libre a publié une déclaration condamnant les exécutions en cours en Iran, qui visent à réprimer la propagation du soulèvement et à maintenir l’emprise du régime sur le pouvoir. La déclaration met en lumière les protestations publiques continues et la réponse brutale du régime, notamment le meurtre de centaines de personnes, en blessant et en aveuglant de nombreuses autres, et en arrêtant des dizaines de milliers de personnes. Le régime a eu recours à la tenue d’audiences publiques inéquitables et à la publication de décrets exécutifs pour faire taire les manifestants. La déclaration appelle la communauté internationale, en particulier l’Union européenne, non seulement à dénoncer ces graves violations des droits de l’homme, mais également à prendre des mesures politiques décisives pour empêcher de nouvelles atrocités en Iran. Il insiste sur la nécessité de conditionner les relations politiques et économiques avec le gouvernement iranien au respect des droits de l’homme et à la liberté des prisonniers politiques. Le Comité des représentants roumains pour un Iran libre exhorte également l’UE à condamner les récentes exécutions et le massacre historique de 30 000 prisonniers politiques en 1988.

Ci-dessous le texte intégral de cette déclaration :

Les exécutions continuent d’empêcher la propagation du soulèvement dans l’horreur de la chute du régime.

Plus de huit mois se sont écoulés depuis la mort de Mahsa Amini et les manifestations publiques se poursuivent dans le but de renverser le régime des mollahs. Au début du soulèvement, les fascistes religieux au pouvoir en Iran ont tué 750 personnes, plus de 700 personnes ont été blessées et aveuglées par des fusils de chasse et plus de 30 000 personnes ont été arrêtées.

Mais les nouvelles que nous entendons concernent la poursuite des manifestations, et c’est la principale raison des exécutions du régime, pour arrêter le soulèvement.

Le régime des mollahs, ces derniers mois, a commencé à tenir des audiences publiques, les accusés ont été arrêtés sans avocat à huis clos et les juges ont ordonné à l’appareil de sécurité d’émettre un ordre d’exécution pour les manifestants. Au cours du mois en cours, plus de 100 personnes ont été exécutées dans différentes villes d’Iran, et des centaines d’autres ordres d’exécution ont été émis. La communauté internationale doit non seulement punir ces crimes, mais aussi prendre des décisions politiques sérieuses pour prévenir les crimes médiévaux en Iran. Le régime iranien des 44 dernières années a prouvé qu’il n’avait pas l’intention de se réformer, et des actes de terreur et des exécutions se sont multipliés, même contre les politiques occidentales.

Nous exigeons que l’UE subordonne toutes les relations politiques et économiques avec le gouvernement iranien au respect des droits de l’homme et à la liberté des prisonniers politiques.

Nous voulons que l’UE condamne les récentes exécutions en Iran et le meurtre de 30 000 prisonniers politiques en 1988.

Le Comité des représentants roumains pour l’Iran libre

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