Le soulèvement de Zahedan rejette le régime des exécutions

 Ce 19 mai, après la prière du vendredi, les habitants de Zahedan sont descendus dans la rue pour manifester. Ils ont exprimé leur colère et leur horreur à l’égard des pendaisons criminelles, en particulier celles de trois prisonniers du soulèvement, avec des slogans déclarant leur rejet de ce régime. Parmi les slogans, on peut citer : « Nous ne voulons pas d’un gouvernement des exécutions, nous n’en voulons pas », « à bas le tyran, qu’il soit chah ou mollah », « honte à toi Khamenei, dégage du pays », « je vengerai le sang de mon frère martyr », « à bas cette théocratie », « à bas cette théocratie pour tant d’années de crimes », « même si nous n’avons pas d’armes, nous nous battons courageusement », « milicien du Bassidj, pasdarans, vous êtes notre Daech », « libérez les prisonniers politiques », « de Zahedan à Téhéran, le sang coule partout en Iran », et « liberté, liberté, liberté ».

Les manifestants brandissaient des pancartes portant des messages tels que « à bas le tyran, qu’il soit chah ou mollah », « monarchie, théocratie : un siècle de crimes », « ni couronne ni turban, le temps du régime est terminé », et « ni monarchie ni leadership, démocratie et égalité ».

Ils ont également exprimé leur solidarité avec Molavi Abdul Ghaffar Naqshbandi, l’ancien imam sunnite de Rask, qui a récemment déclaré : « tout traite, qu’il soit mollah, érudit ou général, préconisant la poursuite des revendications par des moyens légaux trahit le sang des martyrs de notre patrie (…) Ce système corrompu ne peut être réformé (…) Je dis au tyran Khamenei (…) Vous n’avez pas besoin d’envoyer des messagers et des délégations au Baloutchistan, en vous moquant du peuple baloutche. Nous nous battrons nous-mêmes pour nos droits et nous vous les reprendrons. »

Mme Maryam Radjavi, présidente élue du Conseil national de la Résistance iranienne (CNRI), a salué le courageux soulèvement des compatriotes baloutches de Zahedan, soulignant que la réponse du peuple iranien aux exécutions brutales est de se soulever et de renverser la dictature religieuse. La jeunesse courageuse de Zahedan a réitéré son engagement à poursuivre le soulèvement jusqu’à l’instauration de la démocratie et de la souveraineté populaire. Ses slogans, « jurons sur le sang de nos camarades de résister jusqu’au bout », et les pancartes « monarchie, théocratie : un siècle de crimes », symbolisaient leur détermination inébranlable.

Secrétariat du Conseil national de la Résistance iranienne
Le 19 mai 2023